J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 97

Maggie était impassible extérieurement, mais elle était fière intérieurement en voyant la scène. Elle voulait qu'Ethan ai son mot à dire dans l'affaire d'aujourd'hui, elle savait qu'il était indécis et trop gentil. Elle avait vu au travers de sa nature il y a bien longtemps, elle souhaitait donc pousser Ethan à être décisif et impitoyable lorsque c'était nécessaire. C'était la seule façon pour lui de prendre en charge son héritage familiale à l'avenir. Parce qu'il n'était pas habitué à ce monde, il n'était pas encore conscient qu'il devait faire des choix rapides afin d'y survivre. Elle demandait à Ethan d'une voix discrète : "Monsieur Ethan, comment souhaitez-vous gérer les choses ?"

Ethan fronçait légèrement les sourcils en entendant cette question : "Je..." commençait-il, hésitant.

"Que désirez-vous ?" l'incitait Maggie. "Ne vous inquiétez pas, même si vous souhaitez qu'ils meurent tous, c'est un jeu d'enfant !"

Ethan était stupéfait et ne savait toujours pas quoi faire. Bien que ces types avaient failli le blessé à l'instant, il n'avait jamais pensé à les punir. Il n'en avait qu'après Kieran, n'était-il pas à l'origine de tout ce qui se passait aujourd'hui après tout ? Ces types, bien qu'ils ne ressemblaient pas à des gars propres sur eux, avaient-ils quoi que ce soit à voir avec les évènements d'aujourd'hui ? Si il les laissait partir, ils lui en seraient surement reconnaissants et il évitait de se faire de nouveaux ennemis inutilement. Il n'arrivait toujours pas à envisager d'ordonner des punitions de morts ou de mutilations, il n'était pas sûr de réussir à dormir paisiblement s'il franchissait ce cap. Alors il était encore moins question d'ordonner ça envers des personnes contre qui il ne nourrissait aucune rancune. Il se tournait pour regarder l'ancien chef de la sécurité et le questionnait : "Tu as un avis sur la question, c'est toi qui viens de te faire frappé ?"

"Euh... Je ne veux pas de problèmes, et ce n'est pas eux qui m'ont le plus amoché aujourd'hui..." commençait-il, visiblement gêné par la question.

Ethan souriait en écoutant la réponse, l'homme ne semblait pas chercher la vengeance. Ethan tournait la tête vers Maggie pour déclarer : "On oublie ça, ils ne savaient pas qui j'étais et je suis indemne de toute façon. Alors, laissons-les partir."

Maggie ne pouvait empêché un soupir de franchir ses lèvres : "Très bien. Mais, Monsieur, j'espère que vous saurez renoncer à votre cœur tendre un jour. Le monde est cruel, et seuls les plus forts survivent. Si vous les laissez partir aujourd'hui, il n'y a aucune garantie qu'ils vous laisseront partir demain. Comprenez-vous ?"

Ethan avait planté ses yeux dans ceux de Maggie pendant qu'elle parlait, et son regard était passé de la douceur à la fermeté alors qu'il répondait : "Tu as sans doute raison, Maggie, mais je veux quand même faire ça à ma façon. Puisque le monde est cruel, pourquoi ne pas en faire un endroit meilleur ?"

Maggie était restée sans voix devant la réponse d'Ethan, elle se sentait même un peu en colère. De son point de vue, il était désespérément naïf. Elle craignait qu'il ne finisse par payer les pots cassés de sa propre gentillesse. Pour elle, ses paroles sonnaient comme une blague idéaliste et irréaliste. Mais elle n'avait aucun droit d'aller à l'encontre de sa volonté, elle était sa subordonnée et elle ne pouvait que prendre sur elle. Elle répondait nonchalamment : "Puisque vous avez pris votre décision, il en sera ainsi, Monsieur."

Ce n'était que lorsque Maggie prononcait ces mots que les personnes présentes poussaient un soupir de soulagement.

Stefan se sentait libéré de son trop plein d'émotion, de la sueur lui coulait le long des joues tandis qu'il s'affaissait un peu plus sur le sol. Il regardait Ethan avec des yeux pleins de gratitude, puis se relevait pour s'incliner respectueusement devant lui : "Merci infiniment, Monsieur Humphrey. Je vous suis à jamais redevable..."