Debout à l'extérieur se trouvait un homme grand et robuste. Il portait une paire de lunettes fumées et regardait Nick. Il le prenait de haut pour lui demander : "Es-tu Jack Campbell ?"
Nick qui avait vacillé suite au premier coup, fronçait les sourcils pour répondre : "Oui, et tu es ?"
L'homme baraqué grimaçait et récupérait une batte de baseball en fer que l'un des hommes derrière lui lui tendait : "Je te cherche, ça ne se voit pas ?"
Nick prenait peur et essayait immédiatement de refermer la porte. Mais avant qu'il n'en ait eu le temps, l'homme avait tendu le bras pour l'en empêcher puis l'avait chopé par le col pour lui coller un coup de poing dans le nez. Il sentait ensuite un coup de pied à l'arrière de ses genoux, le faisant tomber sur le plancher : "Putain, mais vous êtes qui ? Pourquoi vous me frappez ?" demandait-il, saisi d'effroi.
L'homme ne manifestait aucune expression faciale. En agitant la batte, il disait : "Tu t'es fait des ennemis, Jack. Des gens à qui tu ne pouvais pas te frotter." Il frappait le tibia de Nick qui hurlait et se roulait sur le sol de douleur. Son os s'était cassé sur le coup.
En entendant le bruit, les autres gars s'étaient précipités vers l'entrée. Ils étaient sidérés par ce qu'ils voyaient : "Hey ! Qu'est-ce que vous faites ?"
L'homme qui frappait Nick se retournait et les regardait d'un air amusé : "Qu'est-ce que je fais ? Eh bien, je le frappe. Ça ne se voit pas ?" Il pointait sa batte sur l'autre jambe alors que celui-ci hurlait pitoyablement.
Ses acolytes étaient pétrifiés par ce spectacle macabre. Ils regardaient leur ami au sol, mais n'osaient pas faire le moindre geste devant l'aspect menaçant de l'homme.
Tandis qu'il allait frapper l'autre jambe de Nick, le téléphone portable de l'homme retentissait soudainement. Il décrochait en silence.
Une voix à l'autre bout du fil l'informait : "C'est fait."
Il répondait brièvement et raccrochait le téléphone. Il souriait froidement à Nick : "Tu as eu de la chance qu'on m'interrompe !" précisait-il.
Une sirène se faisait entendre dans les environs, et ce son redonnait de l'espoir à Nick. En endurant la douleur qui l'accablait au sol, il levait les yeux vers son bourreau en affirmant : "Ahah, la satanée police est là, tu ferais mieux de te casser, je crois." Puis, il criait à ses amis : "Attirez leur attention, appelez les flics ! Vite !" Depuis le 2ᵉ étage, la police pouvait très bien entendre leurs cris depuis l'extérieur.
L'un d'eux, un type aux cheveux longs, grinçait des dents en se précipitant à la fenêtre pour crier : "Au secours ! Il y a un homme blessé ici !"
L'appel à l'aide apportait un grand soulagement à Nick. Il regardait l'homme baraqué avec un regard farouche sur le visage. Il lançait même un juron plein de hargne : "Tu ne perds rien pour attendre, sale bâtard !"
Des bruits se faisaient entendre depuis l'extérieur, mais l'homme souriait et cachait la batte dans sa manche. Il se rapprochait de la porte, et avant de sortir, il se retournait vers Nick en riant : "T'es vraiment un abruti !"
Deux policiers se précipitaient à l'étage. Mais le géant se contentait de sortir pour les regarder venir.
"Officiers ! Cet homme a essayé de me tuer ! Interceptez-le !" criait Nick. Lorsqu'il apercevait enfin les policiers à la porte, il désignait rapidement son détracteur du doigt.
Les officiers n'accordaient pas la moindre attention à l'homme qu'il désignait, comme s'ils ne l'avaient tout bonnement pas vu, puis entraient dans l'appartement en le regardant, allongé sur le plancher : "Vous êtes Jack Campbell ? Vous êtes suspecté d'un cambriolage à l'Empire Hôtel et de coups et blessures graves sur Joshua Owen, fils du propriétaire de cet établissement, qui essayait de vous empêcher de mener à bien votre opération. Nous allons vous emmener au poste pour les besoins de l'enquête."
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J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]
Ficción GeneralEthan Humphrey est un jour ridiculisé : alors qu'on l'envoie faire une course pour des préservatifs, il s'aperçoit que les personnes à qui il les apporte sont en réalité sa petite amie et son amant. Il devient la risée de son université, et de certa...