J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 82

Ethan s'était tourné vers Linda pour essayait d'y lire son avis sur la question.

Linda comprenait aussi le dilemme, mais elle aimait vraiment le design. Elle et Ethan étaient deux personnes avec des préférences différentes et pourtant ils s'étaient parfaitement accordés sur la vision de la maison de leurs rêves. Elle ne voulait plus admettre qu'elle aimait chaque détail de ce projet, parce qu'il venait de la société de Pierre Campbell. Linda détestait Jennifer et tout ce qui l'entourait et elle n'avait pas une meilleure image de son père. Elle n'avait pas l'intention de défendre ce design et de mettre Ethan dans une situation inconfortable, même si elle avait eu un coup de cœur. Elle réfléchissait à la meilleure réponse à apporté.

"Linda ?" interrogeait Ethan d'une voix toute douce.

Ça avait sorti Linda de ses pensées : "Et bien... euh..." Elle souriait maladroitement, puis elle prenait le dossier dans les mains d'Ethan et le jetait de l'autre côté de la table en disant d'une voix déterminée : "Finalement, ce n'est pas si bien." Elle ne comptait pas faire revenir Ethan sur sa parole.

Ethan pouvait voir qu'elle faisait ça pour lui, mais se sentait mal de ne pas pouvoir lui apporté satisfaction. Linda agissait comme si elle était passée à autre chose, mais Ethan avait du mal à faire pareil, ça l'agaçait.

Linda, elle, revérifiait toutes les autres propositions de design une par une : "Écoute, je n'avais pas bien fait attention mais celle-ci n'est pas mauvaise..." disait-elle sans trop de conviction.

Ethan voyait bien qu'elle disait ça faute de mieux. En silence, il la regardait passait en revue tout les dossiers attentivement. Il fixait le dossier que Linda avait jeté, hésitant. Il se perdait dans ses pensées. Finalement, il s'était penché par dessus la table pour le récupéré, il avait pris sa décision : "Monsieur Owen, tant pis. Contactez Pierre Campbell. Nous voulons utiliser le design qu'il a proposé." annonçait-il en souriant à Pablo.

Les mots de Ethan surprenaient tout le monde à table.

Linda relevait la tête avec étonnement puis le regardait avec incrédulité.

"Monsieur Ethan, vous n'avez pas à le faire. J'ai des amis travaillant dans la décoration intérieure au Japon, en Europe et même aux États-Unis. Je vais leur demander de me recommander des entreprises de design de haut niveau. Je suis sûr qu'on peut avoir d'autres propositions qui vous plairont autant, voir même plus ! Vous n'avez pas besoin de travailler avec ces gens." disait Pablo. Même lui, estimait que Ethan se faisait du mal en prenant cette décision.

Ethan souriait en regardant Linda : "Non, celui-ci est bon. Ce serait stupide de prétendre le contraire alors qu'on a tout les deux eu un coup de cœur pour lui... On a choisi celui-là."

Linda était presque émue aux larmes. Ethan était simplement en train de mettre son égo et sa dignité de côté pour lui faire plaisir : "Non, Ethan. Tu ne peux pas ! Je ne l'aime pas !" affirmait-elle avec détermination. Elle s'était relevée d'un bond et essayait de reprendre la proposition de ses mains.

Ethan avait esquivé en rigolant, puis secouait la tête pour dire : "N'importe quoi, ne crois pas que je ne vois pas à quel point tu l'aimes ! Si tu abandonnes celle-ci, tu n'en verra peut-être pas d'autres qui te plairont autant !"

"Je m'en fou !" affirmait Linda.

Ethan aussi était déterminé, et rien ne semblait pouvoir le faire changé d'avis. Il avait décidé qu'il utiliserait ces dessins.

Voyant que ni Linda, ni Ethan ne semblaient vouloir faire de compromis, Pablo et Joshua ne savaient pas comment réagir.

Joshua jetait discrètement un coup d'œil à son père, comme pour lui demander ce qu'il fallait faire ensuite. De toute évidence, ce n'était pas une bonne idée de soutenir l'un ou l'autre camp. S'ils disaient des choses en faveur de Linda, Ethan pourrait leur en vouloir. Et même si ils disaient des choses en faveur de Ethan, actuellement ils pensaient eux-même que travailler avec Pierre Campbell n'était pas une très bonne idée parce qu'il risquait d'être raillé.