J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 137

Maggie reniflait et jetait un coup d'œil à Monsieur Watts en attrapant l'enveloppe. Elle en sortait la 20ène de pages de rapports d'analyses puis tournait les feuilles pour lire le résumé à la fin. Elle aurait du sourire de soulagement, mais son visage était plutôt rempli de consternation : "Impossible... Ce rapport est faux." déclarait-elle.

Les personnes présentes étaient choquées par la réaction de Maggie et déduisaient rapidement quel était le résultat de ce rapport. Les journalistes pointaient leurs appareils sur Maggie afin de pouvoir capturer son choc en photo. Et ils commençaient rapidement à la questionnée les uns après les autres.

"Mademoiselle Hill, l'évaluation indique t-elle qu'il y a effectivement un problème de qualité ?"

"Ce rapport ne dirait pas la vérité ? Accusez-vous Monsieur Watts de l'avoir falsifié ?"

"Mademoiselle Hill, soyez claire dès à présent. Quels sont les résultats ?"

La salle était chaotique car tout le monde posait ses questions quasiment en même temps.

Mais Maggie n'était pas préoccupée par ces questions actuellement, elle semblait détachée du monde extérieur et était abasourdie par les résultats d'analyses devant ses yeux. Elle savait bien, au fond d'elle même, que présenter des résultats falsifiés maintenant, en sachant qu'une agence tierce viendrait rapidement les contestés, était beaucoup trop insensé, mais elle refusait pourtant d'admettre l'évidence et s'accrochait à une mince possibilité. C'était impossible que sa sœur soit passée à côté de ça, elle n'aurait jamais commis une telle erreur en premier lieu, alors c'était tout simplement impossible, n'est-ce pas ? Elle fixait Monsieur Watts et disait à voix basse : "Cette nouvelle manigance est un peu trop grosse, même pour vous."

Monsieur Watts souriait en prenant une expression innocente, puis répondait : "Mademoiselle Hill, il serait temps d'arrêter de me blâmer pour vos propres erreurs simplement parce que vous refusez d'accepter la vérité. Vous n'arrêtez pas de nous accusé à tort !" Il faisait exprès de dire ça bien fort pour le spectacle, il savait que les journalistes n'en perdraient pas une miette. Ses déclarations atteindraient tout le monde à Buckeye grâce à eux. Et une fois que ce serait fait, Maggie s'attirerait rapidement une foule de détracteurs : "Annoncez-nous les résultats du rapport maintenant. Vous avez invité tout ces bonnes gens pour les rendre publiques, n'est-ce-pas ?" Voyant qu'elle ne réagissait pas, il reprenait le rapport des mains de Maggie et disait à haute voix d'un ton enjoué : "S'il vous plait, Mesdames et Messieurs, je vais annoncé les résultats d'analyses. Vous voyez cela ? C'est le sceau officiel de notre département. Je vous laisserez prendre des photos de ce document officiel plus tard. Voici le résumé du rapport, parmi les 22 échantillons analysés, 14 sont qualifiés, et 8 ne le sont pas." annonçait-il.

Un silence assourdissant s'abattait à l'intérieur de la salle de conférence. Après tout, South City était un projet important pour l'avenir de la ville. Si un ou deux des sous-projets n'avaient pas respectés les normes, ça n'aurait été que des petites exceptions dans l'ensemble du projet. Mais là, on parlait de plus d'un tiers d'entre eux ! C'était catastrophique et voulait dire que le projet devrait être définitivement arrêté et classé échoué.

"South City est complétement bâclé à ce stade ! C'est scandaleux !" criait quelqu'un.

"Comment un tiers de ce projet peut échoué l'évaluation de qualité !? Réalisez-vous que des vies humaines sont en jeu, dont celles d'enfants ? Des milliers de personnes sont censées travailler et vivre là-bas après l'achèvement ! Vous voulez les tués !?"

Une personne se levait carrément de son siège pour crier son indignation : "Une belle brochette de crapules sans conscience ! Encore des riches au sang-froid qui ne se soucient que des profits !"