J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 117

Suite à l'accusation de Winston, Matéo soupirait en secouant la tête : "Non, vous avez tout faux. Mais jusqu'à présent vous pensez toujours que vous avez été piégé et que ce qui vous arrives n'est pas mérité, n'est-ce-pas ? Pourtant vous devriez réalisé que c'est vous, et vous seul, qui avez provoqué ça. Monsieur Miller, vous et moi ne nous connaissons pas très bien, mais j'aimerais quand même vous donner un conseil. Vous devriez chérir ce que vous avez, quand vous l'avez et ne pas tout prendre pour acquis. J'espère que ce qui est arrivé à votre famille pourra vous servir de leçon, car si vous ne pouvez pas faire une introspection, vous n'aurez bientôt plus l'occasion de faire la moindre erreur à l'avenir." Après avoir fini son discours, il levait la main dans un geste d'invitation vers la sortie en disant avec indifférence : "J'ai terminé, alors je vous invites à quitter mon hôtel, maintenant."

"Tu me chasses ?!" s'exclamait Winston, abasourdi.

"Je n'ai pas l'intention d'accepter d'être votre défouloir, veuillez partir, s'il vous plait." répondait Matéo d'un ton solennel. A ce stade, comment pouvait-il permettre à Winston de rester ici ? La famille Miller semblait déjà condamnée mais il n'avait aucune raison de se montré hostile non plus.

"Ahaha, vous allez tous vous opposés à moi ! Et bien et bien..." disait Winston, Furieux. Tout en parlant il avait attrapé une chaise et l'avait jeté sur Matéo.

Cependant, Matéo l'avait vu venir au moment où Winston avait bougé et, le faux calme était définitivement sorti de ses gonds. Il lui donnait un coup de pied sans hésitation, son pied atterrissant directement dans son abdomen et l'envoyant planer sur quelques mètres. Matéo, n'ayant pas terminé, ramassait la chaise et l'envoyait se fracassée sur les jambes de Winston.

Winston avait poussé un cri de douleur et s'était roulé sur le sol dans la direction opposée à Matéo, de douleur mais aussi de peur. Il n'aurait jamais imaginé qu'il soit capable d'une telle chose, il l'avait toujours connu extrêmement paisible et impassible : "Ma... ma jambe ! Ma jambe est cassée... !" hurlait-il alors qu'une douleur atroce s'était emparée de l'une de ses membres.

En entendant son cri, Matéo avait légèrement froncé les sourcils. Il regardait les jambes de Winston pour voir que l'une de ses chevilles semblait en effet avoir une forme anormale. Il pouvait dire au premier coup d'œil que c'était fracturé. Il hésitait un instant entre l'achevé ou appeler à l'aide, tellement son humeur était mauvaise. Puis, parvenait finalement à se dominer pour sortir son téléphone et appeler son personnel : "Appelez une ambulance, Monsieur Miller est blessé, emmenez-le à l'hôpital." Il se tournait vers Winston, qui était toujours effrayé par son regard, pour lui dire : "Je suis navré que nous en soyons arrivés là. Ne vous a t-on jamais appris à ne pas réveiller le loup qui dort ? Vous avez également provoqué ça, Monsieur Miller." déclarait-il d'un ton étonnamment calme, même si ses yeux trahissaient son envie de sang.

Au bout d'une 10ène de minutes, une ambulance était arrivée. Les ambulanciers avaient simplement pansé la blessure de Winston avant de le soulevé sur un brancard pour l'évacué. Winston avait encore beaucoup de choses sur le cœur vis-à-vis de Matéo, après tout il avait osé lui faire du mal. Mais il prenait sur lui car son regard lui avait vraiment fait froid dans le dos.

Matéo était également silencieux alors qu'il regardait Winston partir avec le personnel médical. Peut-importait que la famille Miller avait été éjectée du projet South City, il savait très bien qu'il aurait réagit exactement de la même façon si ça n'avait pas été le cas. Cependant, ça en aurait été fini de lui si il avait fait ça plus tôt. Il trouvait même qu'il avait réussi à bien se maitriser, ce qui n'était pas toujours le cas quand il explosait. La famille Miller semblait vaincue, et cette affaire était presque une fatalité. Winston ne pourrait certainement jamais prendre de mesure substantielle, peut importe combien il était remonté après lui. Qui plus est, c'était Winston qui l'avait attaqué le premier, il n'avait fait que se défendre vigoureusement, alors quelque part ses blessures n'avaient rien à voir avec lui. "On en est arrivé là, mais tu es toujours aussi déraisonnable. Ce n'est pas étonnant que ta famille se soit retrouvée là. Je les plains." pensait-il.