Chapitre 95

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Kieran était resté consterné devant l'affirmation effrontée d'Ethan. Il n'avait jamais entendu parler de lui ou de Maggie auparavant, et ne les avaient jamais vus non plus, ça semblait vraiment être un jeu d'enfant de les remettre à leur place. Les délires d'Ethan n'étaient-ils pas de pures conneries ? Il n'arrivait à rien faire de plus que de l'énerver encore d'avantage, c'était exaspérant. Il pointait Ethan du doigt et criait avec insouciance : "Mais tu penses être qui ? Tu crois vraiment que t'es au bon endroit pour tes délires ? Tu va payer ça sur-le-champ, putain !" Il tournait la tête vers les agents de sécurité derrière lui, la colère bouillonnait dans ses yeux : "Vous foutez quoi, vous ? Venez immédiatement ici !" ordonnait-il d'une voix portante en pointant du doigt le sol à côté de lui.

Les agents de la sécurité étaient stupéfaits mais accourraient sans tarder. Kieran était leur supérieur et il semblait agité. L'un des agents questionnait : "Qu'est-ce-qu'on peu faire pour vous, Monsieur ?"

Kieran reniflait avec dédain et pointait ensuite son doigt vers Ethan pour dire : "Cassez l'une des jambes de ce bâtard pour moi !"

Les agents étaient abasourdis par cet ordre. Kieran avait beau être leur supérieur, ils avaient été engagés comme agents de sécurité, par comme des brutes de bas étage à sa disposition. Ils n'étaient aucunement déployés pour ce genre de sale boulot. Ils ne pouvaient et n'oseraient pas cassé la jambe de quelqu'un simplement parce qu'on le leur ordonnait. En plus le grand hall était un lieu publique ou se trouvait actuellement beaucoup de monde, dont l'attention de la plupart était sur eux. Ils savaient que Kieran était une personne impitoyable, mais ils savaient aussi que Stefan s'était progressivement tourné vers des affaires respectables. Ce dernier n'autoriserait jamais un lynchage dans sa tour. Même s'il y avait eu un temps ou les choses étaient gérées de cette façon, il avait depuis strictement interdit ces comportements. Le même agent, qui était aussi le chef de la sécurité, répondait rapidement : "Monsieur Donovan, ce n'est pas une bonne idée. Je ne peux pas répondre à cet ordre, nous sommes dans le hall de la Warbarks Corporation, pas dans la rue. De plus, Monsieur Donovan, votre père, a déjà mentionner que..."

Kieran était devenu sombre aussitôt que l'homme avait commencé à formulé sa réponse. Il donnait immédiatement un coup de pied au chef de la sécurité en criant de colère : "Pardon ? Je crois que j'ai pas bien compris ta réponse ! Tu me dis que je ne peux pas faire ça ? C'est votre entreprise ou la mienne ? Si l'un de vous n'obéis pas, ce sont vos jambes que je casserais en premier !"

Le chef de la sécurité fronçait les sourcils à cause du coup de pied. Il devenait quelque peu anxieux et s'empressait de s'excuser : "Monsieur Donovan, mes subordonnés n'ont rien à voir avec la réponse que je vous donne, ils ne font qu'obéir à mes directives. C'est donc de ma faute et j'en suis désolé. Mais, je ne vous réponds ça que pour votre propre bien, alors s'il vous plait, calmez-vous. Votre père nous a bien dit qu'il serait impitoyable si ce genre de chose se produisait au sein de la société, peut importe qui serait l'instigateur..."

La colère de Kieran montait encore d'un cran au fur et à mesure qu'il écoutait l'homme. Il lui donnait de nouveau un coup de pied, cette fois avec toute la force dont il était capable, le renversant sur le sol. Pourquoi tout le monde avait décidé de l'emmerdé ? Il était dans un état de démence alimenté par sa rage. Les gardes étaient embauchés par sa famille, ils lui devaient obéissance et pourtant ce type défiait ses ordres. Se voir saper son autorisé devant Ethan, qu'il méprisait autant et à qui il voulait faire montre de son pouvoir, était vraiment humiliant et le mettait encore plus hors de ses gonds : "Tu obéis immédiatement !" ordonnait-il de nouveau en regardant l'agent par terre avec une lueur meurtrière dans le regard, le mettant au défi de lui désobéir de nouveau.

L'homme n'osait pas se relevé du sol. Il restait persuadé que sa décision de refusé était la plus sage, même si il savait aussi que Kieran allait sans doute le frappé pour ça. Il était résigné et secouait la tête à plusieurs reprises : "C'est contre le règlement, contraire à l'éthique, et contraire à ma propre moral. Je ne le ferai pas, même si vous me battez à mort. Je préfère démissionner."

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant