Chapitre 131

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Winston prenait une expression plus solennelle avant de dire : "Je comprends qu'une coopération harmonieuse est importante dans les affaires. Donc je ne veux pas compromettre notre relation. Après tout, nous voulons tous les deux gagner de l'argent. Si on travaille ensembles, on devrait pouvoir trouver un arrangement gagnant-gagnant, pas vrai ?"

Ethan était un peu surpris, les paroles de Winston étaient pour le moins agréables à entendre. Cependant, son ton changeait radicalement en même temps que le sujet lorsqu'il ouvrait de nouveau la bouche.

"Mais... tu le sais mieux que personne, notre famille était presque condamnée à cause de tes actions. Nous t'avons même implorer..." poursuivait Winston. Tandis qu'il parlait, une trace de haine traversait son regard. Il reprenait : "Y a t-il quelque chose de plus important pour un homme que sa dignité ? L'argent est important bien-sûr, mais rien ne peux remplacé la dignité d'un homme..."

"Tu ne veux pas aller droit au but ? Qu'est-ce-que tu veux ?" demandait calmement Ethan. On pouvait se demander comment il parvenait à rester calme à ce stade ? Mais la rage et le stress étaient bien là, tapi sous cette apparence paisible. Winston et son père l'avait vraiment bien eu, mais le mieux qu'il pouvait faire maintenant était de réprimer sa colère et d'essayer de leur parler pacifiquement.

Winston riait de façon détendue et disait : "C'est super ! Alors moi aussi j'irais droit au but ! Puisque tu n'as pas d'autre choix que de négocier une coopération avec notre famille, sache que je n'ai pas l'intention de changer les termes de ce contrat, je ne demanderais même pas un centime de plus !"

Ethan ricanait, il n'y croyait pas un seul instant : "Bien-sûr, et que me vaudrait l'honneur de cette extrême gentillesse ?"

Winston roulait des yeux vers Ethan et disait : "Peu importe que tu me crois ou non. En revanche, j'ai bien une condition."

"Nous y voila." répondait sèchement Ethan : "J'attendais que ça. Parles-moi de tes conditions !"

Winston hochait la tête et se levait de sa chaise, puis regardait Ethan avant de dire : "Tout à l'heure, je t'expliquais que tu avais laissé une tache dans la dignité de la famille Miller. Ma condition est très simple, je veux te rendre la pareille." Un vilain rictus s'était formé sur ses lèvres alors qu'il pointait du doigt ses pieds et annonçait : "Je veux que tu me supplie." Ethan les avaient humiliés et conduits à la faillite et Winston s'était juré de se venger pour ça. Il l'obligerait à s'agenouiller à ses pieds et à demander grâce, comme il avait dû le faire ! Les choses avaient tournées parfaitement en sa faveur, alors ce n'était plus un rêve inaccessible. Ce monde l'avait miraculeusement béni, et il était maintenant proche de son but. Ethan n'avait pas d'autre choix dans cette affaire.

"Comment oses-tu ?!" lâchait Maggie dans une réprimande pour le moins bruyante. Elle n'avait pas laisser l'occasion à Ethan de dire quoi que ce soit et serrait fortement les poings. Il semblerait qu'elle était sur le point de lui sauté à la gorge : "Tu es en train de demander à Monsieur Humphrey de s'agenouiller devant toi ? Tu as un souhait de mort imminent ?!" menaçait-elle avec colère. Pendant qu'elle parlait, elle s'était levée brusquement en envoyant volé son siège sur le sol derrière elle. Elle était prête à recourir à la violence s'il le fallait. Elle concéderait à s'agenouiller elle-même pour apaisé les tensions, si nécessaire. Mais demander à Ethan de le faire était bien plus terrible et inconcevable à ses yeux. Il étais le fils d'Eric, le sang de la famille Norman coulait dans ses veines. Une petite merde insignifiante comme Winston n'avait aucun foutu droit d'essayer de ternir sa dignité.

Ethan, qui avait déjà vu à l'œuvre les compétences de combat de Maggie, avait légèrement retenu son souffle en se demandant si elle allait péter un plomb et sauter par dessus la table ou parvenir à se contenir. Quelque part, il se sentait heureux et honoré qu'elle puisse se mettre dans un état pareil pour lui. Il avait passé beaucoup de temps avec elle ces dernières semaines, et ils étaient désormais un peu plus proche qu'avant : "Maggie." appelait-il en secouant la tête.

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant