Chapitre 157

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En voyant Eric charger, Léonard sortait rapidement un poignard et attrapait le cou d'Ethan pour presser la lame contre sa gorge.

En un instant, Eric s'arrêtait net et le regardait avec méfiance.

Léonard ricanait insidieusement alors qu'il pressait le poignard avec un peu plus de force. La lame entaillait légèrement le cou d'Ethan alors que du sang se mettait à couler.

Le cœur d'Eric se serrait et son visage palissait alors qu'il criait : "Laisse-le partir immédiatement ! Si tu lui fais encore du mal, je te jure que tu va souffrir atrocement !"

Ethan, de son côté, était d'un calme étonnant compte tenu de la situation. Il n'avait pas vraiment peur de mourir, il se sentait simplement coupable d'être un fardeau pour son père, et reconnaissant pour ce qu'il faisait pour lui. Il le regardait dans les yeux en demandant : "Tue-le."

En croisant le regard de son fils, Eric était surpris par son calme et son courage, mais était également inquiet par l'état dans lequel il se trouvait. Eric savait qu'il pouvait submergé Léonard, mais à cette distance, il risquait de toucher accidentellement Ethan, et savait que celui-ci n'était pas capable d'endurer beaucoup plus.

Léonard tirait les cheveux d'Ethan en arrière alors qu'il lui conseillait : "Tu devrais pas parler alors que tu as un poignard sous la gorge !" puis il poursuivait à l'intention d'Eric : "Et toi, dis-moi pourquoi je devrais le laisser partir ? Pour que tu me tue directement après que je l'ai fais ? Tu me crois débile ?" Il savait pertinemment qu'Ethan était son meilleur atout actuellement. Et ce, malgré son incroyable talent au combat, il savait qu'Eric était meilleur. Et puis, il y avait également d'autres combattants aguerris autour de lui. Il se savait en mauvaise position, et n'avait pas de plans pour parvenir à s'échapper, alors il commençait vraiment à paniquer.

La position d'Eric n'était pas vraiment confortable non plus. Tout ce qui lui importait, c'était de sauvé Ethan, mais il était la personne la plus en danger en ce moment. Eric poussait un soupir pour proposer : "Passons un marché. Si tu le lâche, je te promets que je ne te ferais pas de mal aujourd'hui !"

"Comment je pourrais te faire confiance ?" rétorquait Léonard en réfléchissant : "Pour partir d'ici, je dois emmener ton fils avec moi. C'est ma meilleure défense actuellement ! Sans lui, tu peux me tuer quand tu veux, et ça, moi... ça m'arrange pas. Je vais donc le prendre avec moi, et je le laisserais partir quand j'aurais atteint un endroit sûr. Et puis ensuite, toi et moi, nous resterons à l'écart des affaires de l'autre. Je te promets même de ne plus te causé de problèmes, qu'est-ce-que t'en penses ?" proposait-il.

Eric échangeait quelques regards avec ses acolytes, alors qu'ils secouaient tout les 4 la tête en même temps. Il laissait échapper un grognement en disant : "Je serais incapable de vivre sereinement toute ma vie en sachant que tu es en liberté quelque part. Je peux juste te promettre de te laisser partir cette fois. Et je veux aussi te faire remarquer que tu n'es pas en position de négocier avec moi ! Tu dois lâcher Ethan, maintenant. Libère-le ! Et je te donne ma parole que je ne te toucherais pas !"

"Ta parole, hein ?" répondait Léonard : "Je suis désolé, mais j'ai pas du tout confiance ! Je crois que ton fils est mon seul ticket de sortie. Tu devrais admettre que tu es à ma merci, Eric !" Pendant qu'il parlait, son poignard laissait une coupure plus profonde dans le cou d'Ethan, et la lame était maintenant recouverte de son sang.

Eric s'exclamait rapidement : "Arrête ! Parlons-en !"

Léonard faisait un sourire de satisfaction alors qu'il passait la lame du côté de la joue d'Ethan en s'écartant légèrement sans le lâcher. Il ne quittait pas Eric des yeux une seule seconde, puis donner un coup de talon vertical dans la roue qui bloquait les chaines suspendant Ethan.

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant