Chapitre 165

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Il y avait des cadavres partout à Caddalore, et leur sang imbibaient le sol, comme 20 ans auparavant.

Il y avait un bruit sourd alors qu'une silhouette géante tombait à genoux, avec pas moins d'une 10ène d'armes blanches différentes enfoncées dans le corps. Son visage était compétemment défiguré, mais il se tournait vers Éric, derrière lui, en gémissant : "J'ai vraiment... tout donner... Monsieur Norman..."

Eric était rempli de chagrin en voyant les corps de ses enfants éparpillés autour de lui, et Montaro, devant lui, était le dernier debout et était méconnaissable : "Merci, Montaro. Part le premier, j'arrive." répondait-il.

Montaro esquissait un sourire tordu pour demander : "Monsieur Norman, puis-je... vous appeler père ?"

Comment pouvait-il refusé la dernière demande d'un condamné après tout ce qu'il avait fait pour lui ? Eric fronçait les sourcils avec une expression douloureuse et hochait la tête.

"Père... je pars d'abord alors..." disait Montaro, dont la tête baissait progressivement alors qu'il rendait son dernier souffle.

Eric savait qu'ils s'étaient tous vaillamment battus, mais même un combattant habile était vulnérable face à une arme à feu, il se sentait vraiment coupable vis-à-vis d'eux. Il avait déjà pris d'innombrables vies aujourd'hui, mais continuerait de le faire pour apaiser sa soif de vengeance jusqu'à ce qu'il soit incapable de bouger. Et alors qu'il se savait déjà mortellement blessé, il ramassait une lame sur le sol pour continuer de se battre avec résolution.

"Sarah, je serais bientôt à tes côtés."


Quelque part sur le fleuve, à une heure et à une date inconnue, Ethan n'était qu'à demi-conscient sur une barre de méandre. Sa vision était floue alors qu'il voyait une fillette blonde et en robe s'approchait de lui. Et ce jeune visage innocent et angélique, lui laissait pensé qu'il était mort. Bientôt, il perdait à nouveau connaissance.

Durant le long coma d'Ethan, il lui semblait avoir fait un rêve étrange. Dans ce rêve, des gens entièrement faits de lumière dansaient autours de lui et lui parlaient. Bien qu'ils lui étaient étrangers, il avait le sentiment de pouvoir comprendre ce qu'ils lui disaient. Puis il sentait des courants électriques passer à l'intérieur de sa tête en même temps que des connaissances qui lui étaient transmises directement dans son esprit. Il avait également l'impression que des gens avaient veillés sur lui, durant toute cette période, entendant vaguement de la vie autour de lui.

Il ignorait combien de temps cela avait duré, mais au bout d'un moment, il sortait progressivement du coma. Il ouvrait les yeux en fixant vaguement le plafond de paille au dessus de lui. Il était allongé sur une paillasse à l'intérieur d'une hutte délabrée, et se sentait vraiment confus entre ce qui était réel et ce qui ne l'était pas. Son corps était vraiment douloureux et raide et il se souvenait qu'il avait été gravement blessé en tombant dans le canyon. Il tournait la tête pour s'étonner d'y voir une très jeune inconnue de profil, en tailleur à côté de lui. Il avait l'impression de l'avoir déjà vue.

Elle avait une 10ène d'années, et devait avoir perçu du mouvement du coin de l'œil parce qu'elle tournait la tête vers Ethan en écarquillant les yeux. En croisant son regard, son expression se transformait en surprise. Elle se levait alors d'un bond avant de sortir en trombe en criant à plein poumons : "Papy ! Papy !! Il est réveilléééé !!!"

Ethan lui, se redressait très douloureusement. Et tout ce à quoi il pensait c'était ses parents, Linda et Maggie... Il se sentait plus seul que jamais et une profonde tristesse l'envahissait. Il prenait son visage dans ses mains et se mettait à pleurer alors que sa gorge était terriblement noué. Puis, il réalisait tout autre chose, et sa douleur commençait à être remplacée par un sentiment de panique. Il jetait un regard autour de lui à la hâte en cherchant l'Hisanori des yeux, complétement alarmé en ne le trouvant nul part. Tout ce qu'il pouvait voir, c'était qu'il ne portait plus les mêmes vêtements, remplacés par des vêtements humbles mais propres, et qu'il se trouvait dans un environnement extrêmement pauvre. Néanmoins, il n'y avait pas la moindre trace de l'artefact dans la pièce. Il luttait vainement pour essayer de se levé, profondément perturbé.

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant