J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 182

Ethan arrêtait un taxi au hasard, puis nommait sa destination au chauffeur.

L'homme répondait maladroitement en démarrant : "Vous allez là-bas pour l'inauguration ?"

"Oui, mais je vais juste jeter un œil." répondait Ethan, sans entré dans les détails.

Le conducteur semblait un peu soulagé après avoir entendu cette réponse, puis il disait : "Si vous voulez mon avis, il n'y a rien de bon là-bas. C'est un groupe de démons déguisés en humains..."

Ethan, assis sur la banquette arrière, ne savait pas comment réagir à ces paroles. Les chauffeurs de taxi pouvaient être des sources d'informations très utiles, alors après avoir réfléchi un moment, il disait l'air de rien : "La famille Miller est la famille la plus importante de Buckeye actuellement. Qu'est-ce-qui pourrait mal tourner avec leur projet ?"

L'homme jetait un coup d'œil dans le rétroviseur en soupirant : "Leur projet ? Hmm... Le truc c'est que c'était pas leur projet à la base. Je n'ai rien contre South City, il est très bien ce projet. Mais la famille Miller a fait des choses dégueulasses et a même humilié les morts ! Pour moi, ce sont des pourritures."

Ethan fronçait légèrement les sourcils alors qu'il ne pouvait s'empêcher de demander : "Qu'est-ce-que vous voulez dire ?"

"Ils ont détruits les Reids et les Normans établis ici. Des membres de ces deux familles ont disparus, mais personnes n'osent les interroger à ce sujet." racontait-il en jetant un nouveau coup d'œil sur le visage pensif de son client, puis poursuivait avec un sourire : "Ce sont des géants qui se battent, alors que les civils ordinaires comme nous ramassons les pots cassés. On fait bien mieux de se tenir à l'écart pour profiter du spectacle."

"Vous avez déjà entendu parler d'Eric Norman ?" questionnait Ethan en réponse. Bien qu'il avait été médiatisé à Buckeye, il avait beaucoup changé physiquement. Alors il ne s'inquiétait pas vraiment qu'on le reconnaisse en posant cette simple question.

Mais en entendant la mention de ce nom, l'homme regardait Ethan avec horreur : "C'est pas quelqu'un dont on peut parler avec désinvolture."

Ethan ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu perplexe en voyant de la crainte traversait le visage du chauffeur.

L'homme prenait une bouffée d'air : "Laissez-tomber... je ferais mieux de ne pas parler de cette affaire." disait-il.

Ethan était confus. Étais-ce lié à la rumeur qui disait que les Millers s'étaient emparés du corps de son père ? Bien qu'il ne connaissait pas tout les détails sur sa mort, il n'avait probablement pas bien terminé... Et quoi qu'il en soit, il était déterminé à frapper fort et à faire payer cette famille pour tout ce qu'elle avait osée faire.

Une demi-heure plus tard, la voiture ralentissait jusqu'à s'arrêter : "Et bien, Monsieur, on est arrivés. Vous allez pouvoir voir les Millers aujourd'hui..." commentait l'homme.

Ethan lui tendait deux billets de 100 dollars en répondant : "Merci. Si vous n'êtes pas pressé, vous pouvez rester pour jeter un coup d'œil à ces pourritures vous aussi. Je suis certain que vous assisterez à quelque chose d'excitant." puis il mettait sa capuche et sortait du taxi.

Bien que son client avait parler de manière calme, le chauffeur s'était senti profondément perturbé par ce qu'il venait d'entendre, et sa curiosité lui donnait envie de rester un peu avant de repartir.

Ethan pouvait voir des barrières qui entouraient la zone de l'évènement, ainsi que des voitures de pompiers et de forces de l'ordre qui sécurisaient l'évènement. Il faisait en sorte que son visage reste caché des caméras de surveillances en passant les barrières de façon décontractée, en même temps que les milliers de personnes qui étaient elles aussi là pour assister à l'inauguration. La foule était trop immense, ils ne pouvaient pas vérifier tout le monde un par un. Ça se passait en plein air, l'entrée au site était bloqué à côté d'une estrade avec un pupitre de conférence et un ruban symbolique. Dans cette foule, il croisait le regard d'une personne familière qui venait rapidement à sa rencontre.