Chapitre 119

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"Mon... Monsieur Reid !?" bégayait Maxim en regardant l'homme qui se trouvait devant lui, la bouche ouverte : "Que faites-vous ici ?" questionnait-il.

Melvin Reid, avec un grand sourire, attrapait la chaise de l'autre côté du bureau de Maxim pour s'installer tranquillement. Il était habillé d'un costume bleu marine et ses cheveux étaient tirés en arrières. Il disait : "Monsieur Miller, vous n'auriez pas le cœur de me mettre dehors alors que je viens tout juste d'arrivé, n'est-ce-pas ?"

"Bien-sûr que non, Monsieur Reid. Je pensais que c'était un membre de mon personnel qui était entré... Ne le prenez pas personnellement, s'il vous plait." répondait Maxim en forçant un sourire.

"Vous semblez préoccupé, Monsieur Miller. Peut-être voudriez-vous m'en parler ?" interrogeait Melvin en tripotant la chevalière en argent qu'il avait à la main.

Melvin Reid savait forcément, comme déjà la moitié de la ville, que le groupe Miller était au bord de la faillite. Et puisqu'il le savait déjà, pourquoi posait-il la question ? Maxim ne comprenait pas plus la raison de sa venue, en fait c'était même la première fois qu'ils s'adressaient la parole tout les deux. Maxim réfléchissait un moment avant de soupirait et de répondre avec un sourire amer : "Ce serait surprenant que vous ne soyez pas déjà au courant, Monsieur. Ne vous moquez pas de moi..."

Melvin éclatait de rire en disant : "N'êtes vous pas un peu trop pessimiste, Monsieur Miller ? Avez vous déjà rendu les armes ? Est-ce-qu'en tout juste une journée vous êtes passé de personnage important à moins que rien ?"

La présence et les paroles de Melvin agaçaient Maxim, qui essayait quand même de rester courtois pour répondre : "Un moins que rien ? Ma famille est au bout du rouleau, et la situation du groupe n'est pas bonne du tout. Je suis simplement forcé d'admettre ces faits."

"Courage, Monsieur Miller. Pourquoi pensez-vous que je suis venu vous rendre visite ?" questionnait Melvin.

Maxim s'était levé de sa chaise avec espoir et le regardait d'un air choqué : "Monsieur Reid, je veux être certain qu'on se comprenne bien, êtes vous venu me proposé de l'aide ?"

Melvin souriait pour dire : "Vous êtes à court d'argent, et je peux vous en prêter." répondait-il simplement.

Maxim se sentait à la fois excité et un peu méfiant. Il était dans les affaires depuis des années, il ne croyait pas un seul instant que ça puisse être un geste de générosité désintéressé : "Combien pouvez-vous me prêter et qu'attendez vous de moi en retour ?" demandait-il en poursuivant : "Si vous parlez de centaines de milliers ou de quelques millions alors je vous remercie, mais oubliez l'idée. Ce montant n'aiderait en rien la situation de notre groupe. Et si vous êtes ici avec une quelconque arrière pensée, je vous conseille d'y réfléchir. C'est justement parce que notre groupe s'effondre que je n'ai plus rien à perdre." expliquait-il. Il pouvait sentir que Melvin était venu le voir pour un motif sinistre.

Cependant Melvin éclatait de rire et répondait : "Oh, Monsieur Miller. Vous n'êtes visiblement pas un idiot. Mais vous êtes dans une situation désespérée, n'est-ce-pas ? Alors pourquoi restez-vous si prudent ? Je suis pourtant venu ici avec de bonnes intentions, celui de vous aider à surmonter vos difficultés. J'imagine qu'un demi milliard serait suffisant pour traversé votre crise, n'est-ce-pas ?"

"Comment... ? Combien ?" répondait Maxim avec surprise. Melvin avait dit ce chiffre avec tant de désinvolture qu'il en était vraiment confus. C'était bien plus que ce dont ils avaient besoin. Il prenait une grande inspiration pour questionnait nerveusement : "Combien d'action du groupe Miller voulez-vous ?" Il était normal que ce soit la première supposition qu'il fasse, et même s'il en demandait la moitié, il n'aurait certainement pas le choix que d'accepté, pour sauver son entreprise.

J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant