J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 99

Kieran repoussait son père et crachait du sang et une dent avant de déclarer : "J'ai pas été battu à mort si c'est ce que tu te demandes. Et oui, j'suis toujours vivant, tu es peut-être un peu déçu de me voir ?"

Stefan était surpris de constater que son fils n'avait subi que des blessures externes. Il semblait avoir le nez cassé mais ça s'arrêtait là, il était toujours entier et n'avait aucune fracture. Stefan se sentait tellement soulagé qu'il ne s'était même pas soucié de l'attitude de Kieran à son égard à l'instant. Il souriait et disait : "Je suis si content ! Oh, Dieu merci !" Il ne pouvait pas détester son fils pour son insolence, au contraire, il se sentait coupable envers celui-ci actuellement.

Kieran lui, était toujours remonté. Il s'était senti profondément trahi et ne se souciait pas du tout de la préoccupation apparente de son père. Il était révolté en l'écoutant prétendre qu'il se souciait de lui : "Putain, quelle blague ! T'es content que j'sois vivant ? Attends un peu !" s'énervait-il, en luttant pour se relever et s'éloigner de lui. Finalement, il titubait vers la sortie du bâtiment.

Stefan regardait le derrière boiteux de son fils quitter la tour. Il semblait vouloir dire quelque chose à Kieran, mais décidait de s'abstenir, voyant bien que celui-ci n'était pas en mesure d'écouter quoi que ce soit. Finalement, il se précipitait vers Ethan pour dire : "Monsieur Humphrey, je ne pensais pas que..." il était presque en train d'éclater en sanglots tellement il avait refoulé ses émotions cette dernière heure. Il croyait vraiment que Kieran finirait au minimum avec les bras et les jambes cassés. Comment était-ce possible qu'il n'ait pas été puni plus sévèrement ? Il savait avec certitude que c'était un ordre d'Ethan, sinon Bull n'y serait jamais allé doucement avec lui.

Ethan jetait un regard à Stefan et souriait légèrement sans rien dire. En vérité, Ethan avait donné son accord mais c'était Maggie qui avait plaidé pour Kieran cette fois, les bénéfices à long terme de la loyauté de Stefan semblaient plus importants pour leurs affaires à venir qu'une vengeance arbitraire. Ethan manquait d'expérience et avait été impulsif sous le coup des émotions, il devait apprendre à les maîtriser. Il avait donc finalement consenti à laisser tomber l'affaire sans causer de dommages irréparables sur ce petit enfoiré de Kieran.

Maggie avait été étonnée de réussir à le persuader si facilement, après tout Kieran avait franchi sa ligne rouge, qui était Linda. Mais ça l'avait arrangée qu'il accepte sa suggestion. Elle n'avait jamais estimé qu'il serait bon de punir trop sévèrement Kieran car ils allaient travailler avec la famille Donovan à l'avenir. Et cette famille avait largement établi sa domination dans le domaine de l'immobilier à Buckeye, ils avaient besoin d'eux pour leurs affaires et il n'était pas dans leur intérêt de commencer leur collaboration sur des bases aussi fâcheuses. Elle avait encouragé Ethan à punir sévèrement Kieran pour être sûre qu'il en avait le courage, mais aussi pour le spectacle. Après la frayeur qu'avait eu Stefan, il était certain qu'il se sentirait redevable envers Ethan, et qu'il comprenait la différence de statut entre eux deux. Elle regardait Stefan pour dire : "Monsieur Donovan, êtes-vous satisfait du résultat ?"

Stefan hochait rapidement la tête : "Je suis si heureux et reconnaissant ! Merci beaucoup, Mademoiselle Hill. Je ne sais vraiment pas quoi dire d'autre..."

Maggie souriait avec satisfaction en regardant la réaction de Stefan, c'était exactement celle qu'elle avait voulue susciter. Son expression était devenue plus sérieuse alors qu'elle précisait : "Monsieur Donovan, votre reconnaissance doit aller envers Monsieur Humphrey. S'il avait voulu tuer votre fils, personne n'aurait été capable de le sauver. Ni moi, ni même les dieux."

Stefan hochait la tête à plusieurs reprises : "Bien sûr, rassurez-vous. J'ai parfaitement compris qu'il avait été épargné grâce à la bienveillance de Monsieur Humphrey. Merci infiniment... ! Et si mon fils osait encore se comporter outrageusement, je lui casserais les jambes moi-même..."