Maxim avait rapidement balayer du regard les personnes présentes dans la salle de réunion pour y apercevoir Stefan avant que ses yeux ne tombent sur Ethan. Il souriait pour dire : "Monsieur Humphrey, je présume ? Bonjour, je suis Maxim Miller, PDG du groupe Miller. Je suis sincèrement navré pour cette intrusion... Je suis venu aujourd'hui avec mon fils décevant pour vous présenter des excuses au nom de notre entreprise."
"Des excuses ?" interrogeait Ethan en faisant semblant de ne pas comprendre : "Des excuses a quel sujet, Monsieur Miller ?"
Maxim arborait une expression gênée et continuait aussi poliment que possible : "Je suis navré... C'est entièrement de notre faute si Winston vous a offensé aujourd'hui. Nous lui avons donné une bonne leçon et il reconnait aussi qu'il était dans l'erreur. En fait, il est aussi ici pour s'excuser auprès de vous !" annonçait-il.
Ethan avait fait tourné son fauteuil dans leur direction en disant d'un air étonné : "Ah oui ? J'aimerais bien voir ça."
Alors qu'Ethan parlait encore, Maxim s'était empressé de donner une coup de coude à Winston. Le destin de la famille Miller était entre ses mains désormais. Et il fallait qu'il se montre convaincant.
Mais Winston semblait toujours réticent, après tout il avait raillé Ethan il y a seulement quelques heures, pourtant maintenant on lui demander de s'excuser auprès de lui. Il savait quand même fort bien qu'il devait au moins tenter le coup pour sa famille, il leur devait bien ça, mais il se sentait extrêmement mal à l'aise. Il tenait beaucoup à sa dignité et avait peur de devenir le sujet de conversation en ville dans les prochains jours à cause de ça.
Voyant que Winston n'avait toujours pas dit un mot, Ethan interrogeait Maxim : "C'est comme ça que vous et votre fils vous excusez, Monsieur Miller ?"
Maxim s'était immédiatement crispé et avait mis une claque derrière la tête de Winston. Ce dernier était en train de contrarié Ethan encore plus en restant mué comme il le faisait.
Winston avait toujours l'air très réticent mais en fixant son père du regard, il décidait quand même de se levé péniblement. Et il galérait à cause de sa jambe fraichement plâtrée. Tout le monde le regardait, et il se sentait de plus en plus mal à l'aise et avait également de plus en plus chaud.
Regardant Winston se levé si péniblement, Ethan demandait : "Qu'est-ce-qui t'es arrivé, Winston ? Je ne m'attendais pas à ce que tu sois plâtré seulement après quelques heures."
Winston serrait les poings et baissait la tête sans dire un mot, en essayant de se dominer et de se maintenir debout.
Ethan continuait en l'interrogeant : "Ce n'est pas drôle si tu reste silencieux. Où est passé toute ton arrogance ?"
Maxim disait rapidement : "Ah, Monsieur Humphrey. C'est bien vrai, mon garçon est arrogant, mais également ignorant. Ne le prenez pas personnellement, je vous en prie. Il a l'intention de s'excuser..." affirmait-il en se tournant vers Winston, de plus en plus furieux. Il ordonnait : "Parle, tu veux !? Dépêches-toi !" La dignité de son fils n'était pas du tout son sujet de préoccupation actuellement, il y avait bien plus gros en jeu.
Après avoir serré les mâchoires pendant un moment, Winston parvenait finalement à sortir quelques mots d'entre ses dents : "Je suis... Je suis désolé..." murmurait-il.
Un sourire plus joyeux s'était installé sur les lèvres d'Ethan alors qu'il demandait : "Qu'est-ce-que tu as dis ? C'était si faible que je n'ai pas bien entendu ?"
'L'espère de fils de pute !' pensait Winston. Il contenait tellement de colère en lui, qu'il avait l'impression de se consumé de l'intérieur.
Ethan, lui, était redevenu impassible pour dire : "Si c'est comme ça que tu t'excuses, alors tu peux repartir tout de suite. Personne n'accepterait des excuses si peu convaincantes, et je ne compte pas le faire non plus !"
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J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]
General FictionEthan Humphrey est un jour ridiculisé : alors qu'on l'envoie faire une course pour des préservatifs, il s'aperçoit que les personnes à qui il les apporte sont en réalité sa petite amie et son amant. Il devient la risée de son université, et de certa...