J'ai un père super riche (1/2)[Terminé]

Chapitre 138

Ethan s'adressait à la foule d'un air assuré : "Bonjour. Vous connaissez tous Maggie Hill en tant que directrice générale de la société qui a investie dans le projet South City. Mais laissez-moi me présenter, je suis Ethan Humphrey, propriétaire et patron de cette société immobilière. Et je vous promets que la parole de Mademoiselle Hill sera respectée et que tous les bâtiments du chantier South City seront démolis. Ce sera ma seule déclaration." disait-il distinctement. Il lâchait le micro et se tournait vers Maggie : "On y va."

Le choc était écrit sur tous les visages de la foule alors que les flashs d'appareils s'enchainaient. Beaucoup s'interrogeaient face à cette révélation, qui était donc Ethan pour être milliardaire à un si jeune âge ? Pourquoi décidait-il de révélé son identité maintenant, alors même que South City essuyait les critiques ? C'était une décision imprudente qui pouvait ruiner sa propre réputation. En fait, une partie de ces gens admiraient le courage dont il venait de faire preuve, car dans une situation pareille, la plupart auraient choisi de ne pas s'exposer en restant cachés pour se soustraire de leurs responsabilités.

La journaliste qui s'était exprimée au début de la conférence félicitait : "Je salue le cran que vous avez d'assumer l'entière responsabilité dans un moment pareil ! Sincèrement."

Ethan s'était retourné pour répondre simplement : "Merci beaucoup." Puis il s'inclinait légèrement vers la dame, avant d'entrainer Maggie à sa suite pour quitter la salle de conférence. Ils n'avaient pas plus de temps à perdre et devaient maintenant réfléchir à une façon de sauver tout ce gâchis. Et surtout, il était évident que Maggie était vraiment ébranlée actuellement. Elle avait besoin de calme pour reprendre ses esprits. Il décidait donc de la raccompagnée jusqu'à sa chambre.

Alors qu'elle passait la porte, Maggie était abattue. Elle semblait avoir perdu toute confiance en elle et était simplement soulagée de ne plus être face aux journalistes : "Vous n'auriez pas dû me défendre... C'est moi qui devrais en supporter les conséquences ! Cette erreur a été causée par mon arrogance !" déclarait-elle.

Ethan répondait avec une ironie amère : "Tu as engagé des gens pour saboter South City ?"

Maggie était sans voix, elle savait que c'était une question rhétorique.

"Donc, tu n'est pas la coupable de tout ça. Tu penses vraiment que j'aurais pu te laisser supporter toutes les conséquences et me cacher derrière toi comme un lâche ? Hors de question." déclarait Ethan avant de soupirer. "Toi comme moi, on a sous-estimé les capacités de notre adversaire. Ça sert à rien de débattre de qui porte la faute ou non. On devrait plutôt réfléchir à la suite et apprendre de nos erreurs à la place."

Maggie faisait un signe de main pour invité Ethan à entré dans la chambre et pouvoir discuter sans oreilles indiscrètes : "Mallory aurait dû être en mesure de remarquer un problème si évident..." confiait-elle avec un déchirement au cœur avant de poursuivre : "Je veux dire, ce serait acceptable s'il n'y avait que des problèmes mineurs, ou s'il n'y avait qu'un seul sous-projet de concerné... Mais c'est bien plus grave que ça. Que ce soit volontaire ou non de sa part, c'est moi qui lui ai confié ce travail, alors c'est de ma faute. Épargnez-là, Monsieur... S'il vous plait..." Elle s'était déjà préparée au pire, mais ne pouvait pas se résoudre à perdre sa sœur en dépit de tout, car elle était sa seule famille.

"Et bien... Pour commencer, il faut qu'on sache si elle travaille vraiment pour l'ennemi ou pas. Appelle-la." ordonnait Ethan, qui ne voulait pas faire de promesse.

Maggie ne pouvait qu'acquiescer et obéir. Elle sortait son téléphone pour passer plusieurs appels, mais ils restaient tous sans réponse. L'implication de Mallory semblait se confirmer sachant qu'elle ignorait ses appels en de telles circonstances. Elle était introuvable depuis le matin même et avait manquer la conférence de presse du projet dont elle avait la charge. Maggie ne pouvait qu'admettre cette cruelle évidence.