Katsuki x Ano

Une dernière danse

PDV de Katsuki.

En fermant la porte derrière lui, il entend déjà Eijiro commencer à lever la voix. Il n'en prend pas compte. Il le regarde s'énerver tout seul jusqu'au moment où Eijiro commence petit à petit à avoir les larmes aux yeux.

- Eijiro, je te connais depuis un moment maintenant et je sais très bien que tu n'es pas en colère alors arrêtes tu veux bien ? Dit Katsuki.

- Bien sûr que si je suis fou de rage contre vous deux.

- Non pas du tout.

- Qu'est ce que tu en sais déjà toi ?

- Tu as une peine de cœur mon frère et j'en suis en partie responsable. Je savais que tu aimais Ano. Je ne veux pas que ça brise notre amitié ou celle que tu as avec elle. Elle t'aime, un peu trop a mon gout, mais elle t'aime. Mais il faut que tu saches deux choses très importantes.

- Dis moi.

- J'aime vraiment beaucoup Ano, ce n'est pas juste pour passer le temps sinon clairement je serai retourner avec mon ex et tu le sais très bien on en a déjà parler. Et la seconde chose. Ca c'est fait sans forcer. On n'avait rien prévu, notre but n'était pas de te faire souffrir. Je suis sur qu'elle a dû se torturer l'esprit à trouver une façon de te le dire, malheureusement elle l'as fais avant qu'on se tape dessus pour de la merde. Je suis désolé frérot mais si je pouvais faire autrement je le ferai malheureusement je suis accro. Pour la première fois. Dit Katsuki en baissant la tête au fur et à mesure de son monologue.

- Ecoute, je suis désolé... Je n'aurais pas dû m'énerver sur toi, ni sur elle. Ca me fait juste tellement mal au bide.

- Je sais...

Katsuki s'approche de Eijiro qui commence à pleurer et le prend dans ses bras pour le réconforter. Il tapote son dos, comprenant sa douleur.

- L'abandonne pas maintenant s'il te plait. Elle a besoin de nous. Dit le blond.

- Tu crois que je peux aller lui parler de tout ça ?

- Je crois que ce soir il faut l'aider à oublier et demain on s'occupera de voir comment l'aider à aller mieux d'accord ? Dit il en lui tapant sur l'épaule pour le motiver.

- Tu as raison. Merci.

- De rien, aller on va la rejoindre.

PDV d'Ano.

La maison c'est vider petit à petit. J'imagine que les gens n'ont plus le goût de la fête après avoir appris la nouvelle. Personne n'est venue me parler ou même approcher, Katsuki a su être convaincant. Normal, la plupart des gens ont peur de son caractère explosif qui pour ma part ne me fait absolument pas peur bien au contraire j'adore jouer avec ses nerfs.

Je suis dos à la pièce où sont enfermés les deux hommes quand je sens une main m'attraper l'épaule. Je me retourne et je suis surprise de voir une touffe rouge me regarder avec un petit sourire. Je lui rends son sourire avec les yeux brillants. Une autre main se pose sur mon autre épaule, je tourne pas la tête je pose juste ma main sur la sienne en souriant d'avantage.

On se retrouve qu'une poignée d'invités dans la maison. La plupart de notre classe. Denki, Mina, Shoto, Deku et nous. L'ambiance est calme pour le moment mais ils sont restés pour continuer de profiter de la soirée pour se changer les idées avec nous.

Mon frère n'ose même pas me regarder dans les yeux de peur de dire ou de faire quelque chose de travers mais en un seul regard on le sais, on est jumeaux, on se comprend. Je lui sourit simplement et lève mon verre pour lui faire comprendre que ça va.

La musique bourdonne dans mes oreilles. Les deux hommes que j'aime sont assis sur le canapé à me regarder danser, insouciante. Le pourcentage d'alcool présent dans mon sang est au plus haut, je tiens à peine debout et chavire au rythme des basses. Denki s'approche de Katsuki, s'assoie à côté de lui et comme à lui parler.

PDV de Katsuki.

- Prends soin d'elle d'accord ? Dit Denki.

- Ne t'inquiète pas pour ça, tu me connais non ? Et puis je ne serais jamais seul dans cette tâche tu connais son meilleur ami que je sache.

- Kat, je suis sérieux. Tu ne la connais pas comme moi je la connais. Elle est toujours à la limite de tout. Elle peut exploser et faire des conneries n'importe quand et cette histoire avec Dabi ne va pas l'aider a aller mieux psychologiquement.

- Denki, tu n'as rien fait et pourtant tu n'es pas aveugle, pourquoi ne pas l'avoir aidé ?

- Aidé ? Tu crois que j'étais au courant et que je n'ai rien fais c'est ca ? Dit-il surpris.

- Tout le monde ici la vue descendre ces marches à de multiples reprises suivi de cet enfoiré et pourtant personne, PERSONNE, n'as pris 5 minutes pour la regarder elle. Je ne comprendrai jamais. Ta propre sœur jumelle, parlons crûment, se faisait violer et violenté la quasi totalité de nos soirées et il n'y a que moi qui m'en suis rendue compte. Je trouve ça fou.

- Tu crois que je n'ai jamais essayer de parler avec elle tu crois que j'ai pas baissé les bras a force de la supplier de partir de son emprise ? Tu te trompes. Demande lui un jour de te montrer notre conversation par message et tu verras que tu te trompes sur toute la ligne. Je l'ai vue au plus bas, j'ai vu les marques sur son corps, j'ai vu ces larmes et j'ai pas eu besoin de longtemps pour savoir ce qu'il se passer. Je la connais mieux que toi la dessus. Quand Ano a décider de ce renfermer au monde, elle le fais avec une facilité et une délicatesse folle. Elle cache sa nature profonde derrière des sourires. Tu es juste arrivé au bon moment, au moment ou le côté borderline de ma sœur était plus enclin à te laisser entrer dans sa vie comme son héro, c'est tout alors ne pense pas être au dessus de sa famille et encore plus, au dessus de son double Katsuki.

Kaminari ce lève son verre à la main et s'éloigne du canapé pour continuer sa soirée ayant dit ce qu'il avait à dire.

Je prends un temps pour me remettre de toutes ces informations que je n'avais pas en ma possession. Mon regard se pose ensuite sur Ano qui danse avec son meilleur ami. Bien sûr je ne peux pas dire que cela me plaise mais je ne peux pas l'empêcher de vivre. Je refuse d'être ce mec.

PDV D'Ano.

Je regarde précisément toute les personnes présentent dans cette pièce comme pour me faire une photo mentale de ce moment. Je n'aurais jamais imaginer une seconde que c'était la dernière fois que je l'es voyaient. 

Du moins c'est ce que j'imaginais jusqu'à aujourd'hui.