Sur le moment, Katsuki refuse d'y croire et sa première pensée se porte sur la situation actuelle. Ano. Ano qui a fait n'importe quoi avec Eijiro durant leur fin de relation et qui n'as rien fait pour arranger la situation mais qui aurait pu imaginer la tournure des événements. Katsuki qui roule comme un fou en direction de l'hôpital ne cesse de réfléchir à tout ça. Il espère que personne va essayer de la contacter ou même elle elle ne vas pas essayer de le contacter pour une raison ou une autre.
L'hôpital est un endroit froid, presque impersonnel ce qui a pour effet de glacer le sang de Kat. Il avance dans ces couloirs sans comprendre ce qu'il l'attendait derrière la porte ou son meilleur ami se trouve.
A l'accueil, une femme très émable lui a indiquer la marche a suivre sans pour autant se rendre compte du pourquoi il devais, aujourd'hui, se rendre ici. Comme si aucune personne travaillant ici ne voulait, ne serait-ce que, toucher du doigt la souffrance d'autrui. Comme une protection, une préférence de sourire et de non semblant pour éviter d'approcher de trop prêt le malheur des autres.
Eijiro est dans un état dramatique. On a beau lui expliquer tout ce qu'il se passe, Katsuki ne voit qu'une personne détruite en face de lui. Au début il ne remarque que le nombre impressionnant de tubes qui sortent de son ami et puis, petit à petit, ce sont les bruits qui entourent cette chambre qui devient de plus en plus pesant et oppressant. Ces machines dont le bruit bip et raisonne même dans le couloir de ce service.
Comment écouter un médecin quand tout ce qu'on entend dans son crâne ce sont ces bruits incessants qui nous rappellent qu'une personne qu'on aime et entre la vie et la mort. Comment faire pour comprendre des mots trop techniques a ce moment précis du médecin qui semble vouloir faire de son mieux pour qu'on comprenne la situation désastreuse qui se déroule sous nos yeux. Tout ce qu'on en retient à ce moment, c'est que les mots ne suffisent pas pour comprendre l'état d'injustice et de non connexion au monde que l'on ressent quand on voit la mort en face de soi. Et encore plus la mort d'un être qu'on a blessé et que chaque espoir de pouvoir rattraper nos maladresse est balayée par un nouveau bruit sourd qui nous rappelle que la mort est dans la même pièce que nous.
Il ne sait que trop bien que ça va être à lui de la prévenir. Sa famille étant déjà sur place et voyant leur désespoir, il sait que c'est à lui de le faire. Il sait comment lui parler et malgré toutes ces mésaventures avec elle, il ne peut pas nier qu'il l'aime de façon incontrôlable et passionné. Il se doute qu'elle attend son appel, mais pas pour ce qu'il compte lui annoncer et c'est là toute la complexité de cet appel. Il a peur qu'elle le rejette par vengeance, par malheur mais il va falloir qu'elle comprenne la situation et peu importe les retombées. Il sera là pour la soutenir comme elle en a besoin en ce moment.
En attrapant son portable, ces mains se mettent à trembler et on du mal à accéder à son nom dans ces contacts. Toujours ce même papillon à côté de son prénom dans son portable. Les premiers bip ont l'effet d'un coup de poing en plein dans l'estomac.
- Kat ? Ça va ? dit-elle en espérant que la réponse soit positive. Dis moi que ca c'est bien passé s'il te plait.
- Ano, tu es où ?
- Je suis chez mon frère avec Anna, pourquoi ?
- Je ne sais pas par où commencer je t'avoue.
- Par le début abruti. Dit-elle en rigolant.
- Je suis aller à ce rendez-vous
- Oui je sais et ?
- Eijiro n'est jamais venu.
- Pardon ? Il te fait tout ce cirque pour te poser un lapin ? Mais c'est totalement illogique. Pour qui il se prend, sérieux ! Je vais l'appeler et on va s'expliquer tout les trois, ce sera plus simple je te le dis !
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Katsuki x Ano
Fanfiction« Je suis au milieu de la piste de danse, la musique bourdonne dans mes oreilles. L'alcool dans mon verre, ça fait bien longtemps qu'il ne fait plus d'effet sur moi. Je danse les yeux fermés comme la fille de 19 ans complètement saoule que je suis...