BAKUDEKU 9

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Ce vide. CE vide. CE VIDE. ne LE lâchait jamais. D'aussi loin qu'il s'en souvienne, ce jeune garçon de 15ans  l'avait toujours connu. Serait-il né avec lui? Surement. Il avait beau avoir une vie remplis de misère et de bonheur, de bons moments et d'atroces moments, rien n'était suffisamment important à ses yeux pour avoir la chance de LE combler.

Dit comme cela on pourrait trouver cela triste, en connaissant un tout petit peu plus son passé, la plus part des gens finissent par fuir en trouvant une forte ressemblance avec un démon sans sentiment. Et pour cause sa mère mourut tragiquement sous ses yeux écrasé par une voiture, sa sœur et son père quant à eux disparurent lors d'une sortie en montagne. Il se retrouva donc orphelin et seul. Il parti donc habiter chez son grand père. Il n'avait plus rien, hormis les cheveux verts presque noirs aux racines, ses joues remplies d'une multitudes  de constellations de taches de rousseurs, et pour finir de magnifiques yeux larges au innombrables nuances de verts, que lui avaient laissé ses parents.

Quelques années passèrent et le voilà qui à 8ans. Ce fut comme une délivrance pour lui: son grand-père accepta enfin de rendre l'âme. Ce dernier lui avait légué tout son argents car même si il ne le portait pas dans son cœur, il était hors de question que toute sa fortune revienne au gouvernement. En prime de magnifiques cicatrices jonchaient son pauvres corp frêle et mal nourrir. Toutes causaient par l'être infame qui se trouvait six pieds sous terre,. 

Son existence continua donc en étant trimbalé de famille en famille et d'orphelinat en orphelinat. En sachant tout cela pensez vous aussi qu'il est un monstre? Après tout, il a perdu sa mère, son père, sa sœur, était maltraité par son grand père, puis transporté comme un sac de patates, et sa seule préoccupation à la veille de ses 16ans c'est de savoir comment LE combler.

En tout cas peut importes ce que vous direz l'avis d'un jeune homme aux yeux carmin était fixé.

Il n'était en rien un monstre. 

La première fois que ses yeux c'étaient posé sur le petit brocoli fut lors de leur rentré de 2nd. Depuis dès qu'il était dans ses parages il ne pouvait s'empêcher de le fixer, et comme le monde était bien fait il se retrouvèrent dans la même classe.

 Il le trouvait si hypnotisant. C'était comme si l'on avait pris une toile qu'on y avait craché toute la colère du monde, puis qu'on l'avait joliment recouvert de délicatesse. 

Deku les avait bien sentis. SES regards. Quand un regard rempli de d'intérêt et de quelque chose de beaucoup plus fort ne fait que vous fixer bien sur que vous le sentait. Et ça continua comme cela encore pas mal de temps. Quand l'un n'était pas là, l'autre défaillait. C'était leur routine, leur dose de bienêtre.

Un jour, un mardi, ce fût LEUR jour. Grâce à un coup de pouce du destin mais aussi du devoir de math qui est à faire à deux, ils purent commencer à parler. Deux mots puis trois puis quarte, et c'était bon, ils étaient devenus essentiel même vital l'un pour l'autre.

Deux mois puis trois puis quatre, et la question fusa:

"Dit Kacchan, je peut savoir comment tu à fait?"

"Pour?"

"le combler"

"Il m'as suffit de t'aimer autant que tu m'aime" 

One shot animéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant