Chapitre sans titre 3

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~Le gout de mes insomnies~

Ma cinquième marqua le début de ses nuits sans rêves. Au début le stresse me montait à la gorge et m'empêchais donc de m'assoupir. J'avais cette net impression que si par malheur je m'endormais pour rejoindre Morphée, je ne ferais que perdre du temps. Le pire fût surement le moment où je pris conscience que ma fatigue engendrée par ce manque de sommeil ne faisais que me rendre moins productif. Ce n'était pourtant pas mon désire. 

A présent que j'était rentré cette boucle je ne pouvais plus m'en sortir. Et c'est comme cela que mes insomnies prirent le gout du désespoir.

La quatrième suivie. Et si en cinquième mon seul but était de rendre fier mes parents, cette années là je comptais bien essayer de seulement survivre. Personne ne semblais vouloir s'occuper de moi alors je du me sauver moi même. Si le travail à faire pour le collège me donnais envie de vomir alors je ne travaillerais qu'un minimum. Si les personnes que je fréquentais étaient nocives pour moi alors elles n'avaient rien à faire dans ma vie. Je finis par faire le grand ménage de printemps. Tellement grand qu'il ne restait plus personne, plus rien. 

Sauf elles. Elles n'étaient pas bonnes pour moi et me ruinaient la santé. Je le savais bien, malgré cela je ne pouvais me séparer d'elles. Ses fichues insomnies persistèrent, encore. Cette année elles changèrent en même temps que moi. Elles avaient le gout de l'indifférence. 

La troisième. Une nouvelle étape. Celle ci par contre marquerait la fin d'un cycle. Celui du collège. Cela ne me déplaisait pas tant que ça. Je repris un peu espoir. Il n'y avait plus que 365 jours à endurer et peut être que enfin je revivrais. Je mit tout mon acharnement qu'il me restais à passer ce fichu brevet. Quel fût d'ailleurs ma déception en remarquant sa difficulté qui n'était absolument pas présente. 

Mais au moins maintenant je respirais de nouveau, et mes insomnies comme à leur habitudes évoluèrent et prirent un goût plus doux, celui du désir d'un bel avenir. 

Si je devais qualifier l'années de seconde serais la déception. Moi qui voulais du renouveau je me pris une belle claque. Rien avait changé. Ah si! On a le droit au téléphone. Disons que ce privilège adoucie cette avalanche de mauvaise humeur. J'avais quand même réussit l'exploit de me faire quelques amis. Je passais malgré tout la plus part de mon temps seul. Ils sont cool et sympas mais ça fait déjà deux ans que je passe mes journées sans personne et mes nuits juste avec ma "veille" amie donc bon. 

Cette dernière m'enfonça un peu plus loin que je ne l'était déjà, bien que je ne pensais pas cela possible. Elle me sembla alors infini comme si je n'allait plus jamais revoir la surface, cela m'importais peu. J'était peut être mieux ici que nul par ailleurs. Et les insomnies prirent un goût de paix. Oui j'étais en paix avec moi même.

Début du bac, les gens stressés, les profs étouffant, l'année de première commença. La malchance m'agrippa le bras et me sépara de toutes mes connaissances. La chance me sauva de ses griffes et me mit dans SA classe. Il était pas beau, non il était parfait. Hypnotisant. Captivant. Comme le soleil attire les planètes, mon monde se mit à tourner autour de lui. Je ne lui adressais pas la parole, mais je connaissais sa voie par cœur. Il rayonnait, et j'était si pitoyable. Ma fixette continua. Un mois passa, puis deux, puis trois, puis quatre, ainsi de suite et la fin de l'années débarqua. Après mur réflexion j'en suit venu à la conclusion que rien ne m'empêchais de lui parler le dernier jour. Après tout la possibilité que l'on soit dans la même classe était très maigre.

La nuit porte conseille et mes insomnies devinrent le temple de l'obsession.

La chance sembla accro à moi, car pendant ma terminal je pût devenir de plus en plus proche de lui, et j'avais l'immense privilège d'être à côté de lui en classe. Le mieux dans tout ça ce fut que l'idée de se mettre côte à côte était la sienne. Il sauva pour ainsi dire la fin de ma scolarité, car grâce à lui l'envie de sécher les cours ne me pris plus le moins du monde. Plus le temps passa et plus mon cœur succomba à ses charmes. Aucun défauts que de la prestance. Et comme dans les films il y eu un bal. J'aurais pu me réjouir de cette nouvel seulement voilà je devais me rendre à l'évidence. Avec tout les efforts que j'ai fait pour lui faire comprendre à quel point il me plaisait, il n'avait toujours pas saisit. Et ça j'en fut sur lorsqu'il m'annonça le nom de son cavalier. 

Ce n'était pas la miens. 

J'avais pour prix de consolation la délicatesse de mes insomnies qui pour une fois ne chercha pas midi à quatorze heure et se contenta du gout de la tristesse.

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Si un jour j'ai la fois et l'inspiration je ferais peut être une suite mais pas sur;  




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