BAKUDEKU 11

81 4 0
                                    

Et le revoilà parti dans cette phase qu'il déteste tant, cette phase où il a tellement mal et où il étouffe tellement que même s'époumoner sur ses amis ne marche plus pour le libérer de tous ses monstres. Il devait pourtant rester fort. Mais il n'en pouvait plus. Il trouvait de temps à autre des manières pour se soulager. Malgré cela les effets ne duraient jamais trop longtemps et il culpabilisait. 

Cette fois ci pourtant il trouva le moyen de stopper tout ce cirque. Alors quand sa cage thoracique lui donnait l'impression d'être sous un rocher, il pris la sage décision de partir par la fenêtre et de fuir à l'air frai. Il n'avait sur lui que son téléphone et une veste. Ses cheveux en bataille comme toujours étaient caressés par le vent. 

Il finit par se rendre compte que plus ses jambes le faisaient avancer plus il se perdait. Il se retrouva donc devant une boîte de nuit. Il se dit que perdu pour perdu autant y rentrer. Heureusement il pu payer son entrée grâce à sa carte qu'il avait pensé à mettre dans son téléphone. Quand il passa la porte de l'accueil qui donnait sur une grande salle rempli de monde, il fut attaqué par un flux d'information bien trop grand pour lui. La musique lui agressait les tympans, son odora était asphyxié par une odeur de sueur, les gens le bousculaient sans arrêt. Mais d'un certaine façon ça le rassurait. Il n'avait plus à supporter toutes ses sensations qu'il détestait par dessus tout, et dont la plus part du temps il n'avait pas du tout l'impression d'avoir le droit de se soulager de ses démons. Il se haïssait car il avait fauté, et pas qu'une fois il avait rendu misère la vie de l'être qu'il aimait le plus. Il aimerait pourtant s'excuser, malheureusement ni le courage ni la fierté ne voulaient l'aider pour le faire. Il s'enfila donc d'innombrables vers de shoots qui s'en qu'on se rende compte coutaient la peau du cul.

Alors qu'il s'apprêtait à en commander un autre quelqu'un osa venir l'interrompre. Et sans qu'il comprenne vraiment pourquoi où comment il se retrouva dehors avec cet inconnu. Il y avait quelques chose qui le perturbait. Peut importe la position dans la quel il se mettais il n'arrivait pas à distinguer le visage de son interlocuteur.  Ce dernier lui proposa d'aller se poser dans un jardin plus loin, et va savoir pourquoi il accepta. Trop facilement à son goût mais il lui semblait qu'il ne pouvait faire que ça. Ils s'assirent contre le tobogan de l'air de jeu. Leur épaules se touchèrent et tout devenaient agréable. Il avait l'impression que la personne qui était à côté de lui avait un pouvoir magique: celui de rendre tout beau et calme. 

Décidément cette soirée était rempli de question car sans savoir comment il s'était mit à parler de tout ce qui le tracasser. En dépit qu'il était toujours incapable d'identifier son interlocuteur il s'avait qu'il l'écoutait et qu'il ne le jugeait pas. Il se senti libre peut être trop mais c'était sans importance. Une heure passa, puis deux, puis trois. Et maintenant il se retrouvait la tête sur les cuisse de son bienfaiteur. Un sujet de conversation identique à celui du début et puis pouf il s'endormi. D'habitude il ne s'endormait jamais avec une personne à coté de lui. Mais il se sentait tellement bien qu'il ne put s'en empêcher et fit sa meilleure nuit depuis bien longtemps.

11heure du matin.

En voyant cette heure il paniqua et se prépara en vitesse pour aller au lycée. Un fois là bas il se dirigea directement en classe et d'une manière nonchalante ouvris la porte. Il sortit une phrase qui ressemblait approximativement à des excuses et parti s'assoir. Le reste de la journée se passa normalement, et il pu enfin prendre le chemin du retour. 

"-KACCHAN!!"

Son cœur s'arrêta et sa raison repris le dessus. Il se retourna vraisemblablement pas de bonne humeur que CE surnom soit crier en pleine rue.  

"-QUOI?

-Je-tu as oublié ta veste hier.

-Hein de quoi tu me parle le nerd?"

One shot animéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant