Amoureuse Du Désert

Chapitre 10

Je suis dans mon bureau je regarde encore quelques dossiers mais je vous avoue que je ne suis pas très concentré. Je soupire et je passe ma mains sur mon front. Au même moment la porte de mon bureau s'ouvre après deux coup, je dirige mon regard immédiatement sur cette dernière.

Je découvre Leila qui passe la porte, ça y est aujourd'hui elle a réussit à me voir. Elle est heureuse, la brune au yeux verts se dirige vers moi.

Elle porte une un jeans avec robe tunique et des talons hauts.

-Salam Jalal, elle vient s'asseoir en face de moi.

-Salam Leïla, je pose mon regard sur elle.

Elle pose son sac sur mon bureau.

-Je suis heureuse de pouvoir enfin te voir, tu sais.

-Merci mais je suis occupée comme tu peux le voir, je m'efforce de rester courtois.

Elle souffle.

-Mais tu peux tout de même faire une pause n'est-ce-pas ? Ça fait des mois que tu travailles comme un fou ,

C'est à moi de soupirer.

-Je suis le Cheikh et je suis bien obligée de résoudre les problèmes du pays.

-Je ne te demande pas la lune juste quelques heures, sa voix s'attendrit.

-Hélas je n'ai pas ses heures à ma disponibilité, lui dis-je franchement.

-JALAL QUE SE PASSE-T-IL ? TU ES PLUS QU'IRRITANT, JE FAIS DES EFFORTS MAIS TOI TU N'EN FAIS AUCUN.

-Leïla je te l'ai dis j'ai du travail, tu n'as pas à crier.

Elle se lève de son fauteuil.

-SI JE CRIS, TU ES PROMIS À MOI ET TU NE FAIS AUCUN EFFORTS POUR QUE NOUS DEUX ÇA MARCHE. Elle fait des gestes avec ses mains. QUAND VEUX-TU QUE ÇA MARCHE ? NOTRE MARIAGE EST POUR BIENTÔT, JE NE VEUX PAS D'UNE ARMOIRE À GLACE POUR ÉPOUX.

Elle quitte mon bureau après son cinéma, je souffle et envoi mon stylo à l'autre bout de la pièce.

Quelques longues minutes plus tard c'est autour de ma mère de faire son entrée dans mon bureau, en regardant sa tête elle n'est pas du tout heureuse.

Je pense bien que Mademoiselle Leila est partie se plaindre de moi à elle.

-Jalal Nasab El Gala !

Elle place devant mon bureau sans prendre place.

-Oui mère ? Je pose mon regard sur elle

-Pourquoi agis-tu ainsi ? Leïla est venue me voir en larmes, ça te plaît de la faire pleurer ?

-Non, lui répondis-je d'un ton sec.

-Pourquoi est-ce que tu traites Leïla ainsi ? C'est une fille bien tu sais, elle veut passer du temps avec toi.

-Je n'ai pas le temps, je suis entrain de travailler, je joins mes mains sur mon bureau.

-Mon fils, elle ne demande pas grand chose juste ton amour. Elle sera bientôt ton épouse, me rappelle ma mère.

-Je sais et en attendant ce moment je dois gérer le pays, je vois celle qui m'a donnée la vie s'adoucir.

-Je n'en disconvient pas mais ton père de son vivant arrivait à remplir tous ses devoirs.

-Je sais mère je trouverais mon rythme pour le moment j'essaie de prendre mes marques, lui répondis-je en évitant de perdre patience.

-Tu l'épouseras mon fils ça été décidé ainsi alors commence à prendre soin de ta future reine comme tu prends soin du pays.