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TW : viol, pédophilie.

Nous sommes désormais dans le bâteau. Il fait beau aujourd'hui. L'air est tempéré, le ciel d'un bleu infini, comme s'il ne s'arrêterais jamais, comme s'il était l'espoir qui nous fait vivre chaque jour.

Je suis dehors, entrain de regarder le mouvement des vagues, les regarder s'écraser une par une sûr la coque du bâteau.

Je plains les gens qui ont le mal de mer. J'aime beaucoup l'océan et l'air marin. J'aimais beaucoup aller à la plage étant petite. C'était avant que cette chose se passe.

*flashback*

J'avais 8 ans. Avec mon père on est allés à la plage avec 2 de ses amis et leurs enfants. Il faisait très beau dehors, on était le lendemain de la fête nationale française.

Je m'amusais à ouvrir grand ma fenêtre et laisser le vent carresser mes bras frêles. J'avais le sourire au visage, j'étais heureuse.

Je sentais déjà la mer, elle m'appellait, m'invitait chez elle, m'accueillait, c'était mon amie.

Arrivée là bas, je ne perds pas une seconde. J'enlève ma robe, ayant mon maillot de bain en dessous, et cours vers elle.

Après une heure ou deux à se baigner, j'avais envie d'aller aux toilettes. Je sors de l'eau et cherche mon père. Il n'y avait que son ami, Karim.

Il a la quarantaine, il est grand et très imposant, mais il a toujours été très gentil avec moi, même s'il y avait quelque chose que je ne sentais pas chez lui.

"-Karim: Oh ma belle! Qu'est-ce tu viens faire ici? T'as fini de te baigner?

-Moi: Non, mais je dois aller aux toilettes. Il est où mon père?

-Karim: Il est allé acheter à boire avec tonton Jean. Tu veux que je t'accompagne?

Je devrais refuser?

-Moi: Oui, s'il te plaît!"

Il me tend sa main et je la prends. Il n'y avait pas de queue, il n'y avait personne. J'ouvre la porte et je sens sa grosse main me pousser à l'intérieur.

Je le vois fermer la porte à clé et se retourner avec ce sourire répugnant sûr le visage, ce sourire que je n'oublierai sûrement jamais.

Il m'attrape par le cou et me jette par terre. Je n'arrivais pas à crier, à exterioriser ma douleur et ma peine.

Il pose son énorme corps sûr moi, à califourchon. Il m'enlève mon maillot de bain et déboutonne son pantalon.

J'étais si horrifiée, si terrifiée. Je lui suppliais d'arrêter, de me laisser tranquille, de ne pas me toucher, rien y faire. Il avait ce regard pervers avec ses yeux porcins répugnant.

Il faisait des va et vient de plus en plus rapide et de plus en plus fort. Je souffrais de plus en plus fort. Il avait mis sa main sûr ma bouche.

J'avais l'impression que j'allais mourir, que s'en était la fin d'Evelyn. Je saignais. J'avais mal. Ça ne l'a pas empêcher de continuer.

Nemesis; HEESEUNGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant