Nemesis; HEESEUNG

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Je ressentais une rage, comme jamais je n'en avais ressenti avant, je serre mon poing si fort que je m'ouvre la paume, à cause de la longueur de mes ongles.

"-Moi: Je t'écrase la figure par terre.

-Minha: Pourquoi tu continues de forcer, hein? C'est une drogue de lui parler? T'es devenu addicte, ou quoi? Tu préfères souffrir physiquement que d'arrêter de lui parler?

-Heeseung: Oui, je veux continuer de lui parler, et-"

Il n'a pas le temps de finir que je prends de l'élan et lui écrase mon poing le plus fort que je peux dans sa figure.

"-Moi: Je.Ne.Veux.Pas.Te.Parler. Quand ça rentreras dans ton crâne ça, hein?

-Jungwon: Arrêtez! Ça sert à rien de se battre!

Heeseung se redresse et m'attrape par le col, les yeux rouges de colère.

-Heeseung: Tu veux vraiment arrêter de me parler, hein?"

Des fines larmes coulent le long de ses joues. Je n'ai pas l'impression que c'est des larmes de rage, mais plutôt de tristesse, vu ses sourcils inclinés.

"-Moi: Oui.

-Jungwon: Alors il n'y a rien d'autre à dire, lâche la, Hee. Respectes son choix.

-Heeseung: Tu peux pas, t'as pas le droit. Je veux te parler, moi. Je veux rire avec toi, je veux te faire sourire, je veux te rendre heureuse. Je veux rester près de toi, s'il te plaît, Evelyn.

Il parlait tout bas, comme s'il était à bout de force, comme s'il rendait son dernier souffle.

-Moi: Tu me rendrais heureuse quand tu arrêteras de me parler."

J'enlève violemment ses mains de ma veste et le bouscule avec mon épaule pour passer.

Arrivées dans notre chambre, je m'assois sûr mon lit et fonds en larmes.

Kazuha et Yunha étant allées se doucher, seule Minha était avec moi. Elle me prend dans ses bras.

"-Moi: Je me sens si mal, Minha. Je n'aurais jamais dû lui accorder de l'attention, et être rationnelle.

-Minha: Je suis ton amie, les amis ses conseillent, alors je vais te donner un conseil. Heeseung l'a dit lui-même. Toi, moi, les filles, lui, on est tous humains. L'être humain est quelque chose de très complexe, on ne peut pas contrôler nos émotions, et ce sont elles qui font de nous des Hommes. On ne peut pas agir par logique à tout, ça reviendrait à perdre son humanité. Tu as bien fait de lui dire ce que tu ressentais, mais sâches que tu l'as profondément blessé, et que maintenant, il ne te parleras sûrement pas. Enfin, quoique, vu la manière dont il l'a pris, il pourrait te parler demain. Si c'est le cas, ignore le, parce que si tu lui parles, vous retrournerez à la case départ, et ce n'est pas ce que tu veux, si?

-Moi: Non, mais merci d'être là avec moi, Minha, Yunjin et Kazuha aussi. J'ai sûrement réussi à m'exprimer clairement car je savais que vous étiez là, je suis heureuse de vous avoir avec moi."

Minha me répond avec un sourire, et pose sa tête sûr la mienne.

Je me lève, 7h45. Les filles sont encore endormis, alors je mets un hoodie bleu marine par dessus mon débardeur et je mets un jogging à la place de mon short.

Je mets ma capuche, mes chaussettes et mes baskets je prends mon téléphone et sors pour aller manger.

J'arrive à la cantine. Il n'y a quelques élèves de la terminale 2, Heeseung et Jay. Ils sont assis au fond.

Je m'installe à deux tables d'eux après avoir pris un bol de céréales.

Je décide de manger mes céréales en regardant l'animé Nana, un animé de romance très réputé.

En gros, ça parle de deux jeunes femmes, dans la vingtaine, s'appellant toutes les deux Nana. Nana Osaki, chanteuse dans un groupe de rock avec ses amis à Tokyo, très indépendante et rock, et Nana Komatsu une jeune étudiante déménageant à Tokyo aussi pour étudier et rester avec son copain et ses amis. Elle est très féminine et serviable, Nana Osaki l'a donc renommé "Hachi", ce qui veut dire "chiot" en japonais.

Hachi a des soucis d'attachement, elle ne tombe que sûr des mauvais hommes et son copain l'a trompé, tandis que Nana reste attaché à son ancien amour, Ren, faisant aussi parti d'un groupe de rock plus connu: "Trapnest".

Nana manipule son entourage pour garder Hachi auprès d'elle. Hachi est trop naïve, ou bien elle sait ce qu'elle fait, mais à tellement besoin d'affection amoureuse qu'elle se laisse faire. Honnêtement, je ne la blamerai jamais.

J'arrive à me voir dans les deux Nana, qui sont pourtant opposées, et je suis quasiment sûre que Nana est amoureuse d'Hachi, et vice-versa.

Je pense que c'est l'un de mes animés préférés.

Je mangeais quand je sentis quelqu'un près de moi brusquement. Je lève la tête pour voir Karina avec une carafe de jus de raisin au dessus de ma tête.

"-Karina: Bien le bonjour!"

Et elle renverse toute la carafe sûr ma tête. C'est quoi leur problème à me renverser des trucs dessus?

"-Moi: Mais ça va pas ou quoi!?

-Karina: C'est pour avoir contrarier Heeseung, hier.

-Moi: T'es complètement malade ma parole! En quoi ça te concerne de toute façon, hein?

Je vois Heeseung limite accourir vers nous.

-Heeseung: Karina, qu'est ce que tu fous?

-Karina: Ce que je veux!

-Heeseung: Ça marche pas comme ça, tu-

-Moi: Dit-il.

-Karina: T'as dit quoi là?

-Heeseung: La ferme, Karina, je suis pas ton mec.

-Karina: C'est à moi que t'oses parler comme ça, là?

-Moi: Culotté.

-Heeseung: Tu peux arrêter d'être comme ça?

-Moi: Comme quoi? Il est 8h, je me suis réveillée y'a 20 minutes. Je peux même pas prendre mon petit déjeuner tranquille que cette idiote renverse du jus de raisin sûr mon pull préféré et je parle avec toi. J'ai toutes les raisons du monde d'être fâché, foutez le camp de mon passage maintenant."

Je commence à marcher vers la direction de la sortie quand je sens mes cheveux partir en arrière. Je tombe et lève les yeux, c'est Karina.

"-Karina: Petite salope, tu penses être à mon niveau? T'es pathétique. Tu fais la désirée auprès du plus beau gars que t'as sûrement jamais vu de ta vie vu ton élévation sociale juste pour te faire remarquer, pétasse va!"

Je me relève et regarde Heeseung droit dans les yeux.

"-Moi: Tu vois? Tu ne me ramène que des soucis, Lee Heeseung."

Et je me retourne pour sortir de la cantine en entendant toute les injures que Karina me sortait. "Sale pute" "Connasse" "Batarde" "Sale Chienne". Des insultes médiocres, oui, mais je m'en rappellerai toute ma vie, moi et ma sensibilité qui m'handicape en ce moment.

Je ne veux plus savoir qui tu es, Lee Heeseung.

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