Un Lourd Héritage.

L.H-Chapitre 9, Complot

Harmfield était rentré avec Ficome et Johnny, surpris aussi par cette demande. Jamais il aurait eu l'idée de faire la sienne, sa demande. Une fois garé, il descendit de la voiture, regardant les portes en verre de l'hôtel particulier.

- Il a beau être plein aux as, il ne s'est vraiment pas y faire avec une femme.

Il entra alors. Des hommes de mains de Ficome étaient dans le patio. Harmfield fut surpris d'en voir autant. Cela lui rappela les débuts, à son arrivé. Chaque jour un mort pour une broutille. Ce qui finissait en guérilla et le pire, entre frère. Harmfield entra dans le salon, où était installé assit, des hommes armés.

- Alors comme ça, il veut racheter la via San ANTONIO, dit Ficome, assit, cigare à la bouche.

- Oui Patron. On l'a entendu de la bouche même du flic. Le maire est de mèche avec lui.

- Ba ! Dans quel monde vit-on. Avant, nous avions un Maire pour la vie. Maintenant avec cette démocratie à la con, ça change encore. Ah! Field, tu tombes bien.

Harmfield s'avança au bar, se servir un verre d'eau, puis s'avança jusqu'au Baron.

- Tu connais pas la meilleur, Tony veut acheter la via San Antonio, avec accord de la mairie.

Harmfield resta silencieux, l'air pensif.

- T'en penses quoi ? Punaise, je viens de faire ma demande et ce gars veut m'entuber !

- Monsieur, n'allait pas trop vite. Vous oubliez une chose, vous possédez le quartier et la ville. Pourquoi ne pas laisser une rumeur sur ces intentions. Comme quoi, s'il achète la rue les commerçants paieront double et risquerait l'expulsion.

FICOME le regarda un moment, réfléchissant à la suggestion dite.

- Field tu es un génie. Très bien, cette fois ci, aucun sang ne sera couler, seul des mots couleront de vos bouches. Pas de guerre pour aujourd'hui.

Chaque homme acquiesça. Ils se levèrent tous, puis sortir. Harmfield se dirigea vers la table, où étaient les catalogues de mariage. Il vit la photo de Diane. C 'est vrai qu'elle était magnifique sur cette photo.

- Ah oui , mon fils rentre seulement dans cinq jours, dit Ficome, se levant allant voir Harmfield. Elle ne te manques pas trop ? Au fais je n'ai jamais su vraiment votre relation, même si vous êtes très libertin tout les deux.

- Surtout elle !

- Donc vous deux.... C'est déjà arrivé.

Harmfield se mit à rire. Si ce gars là n'avait pas été hypnotiser, il ne poserait certainement pas ce genre de question.

- Je te charge aujourd'hui de chercher plus d'information sur Tony, quand à moi...dit FICOME à l'arrivé du service relaxation, le travail m'appelle, dit il sortant de la pièce.

Harmfield sorti lui aussi de la pièce, prenant son téléphone, il appela Cameron, tout en montant dans la voiture. Ils se donnèrent rendez vous dans un parc ombragé, pas trop peupler.

Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent devant une fontaine, à l'abri de la chaleur.

Cameron était à une table.

- Pendant des années , presque aucun coup de fil, et là...dit Cameron à Harmfield.

- Cam, commence pas tu veux. Harmfield s'assit à son tour. Quelle journée à la con. Punaise avant c'était bien plus simple, l'ancienne époque me manque.

Quand une serveuse arriva, avec une carafe d'eau et deux verre, elle les servi.

- Dis moi, je ne la vois pas, ni ne la sens...