Ils rentrèrent vers les sept heures du matin, repus ou presque, car comme chacun le sait un vampire n'ai jamais rassasié, mais là. Une fois à la Dis Malti, Harmfield monta jusqu'à sa chambre. Louise dormait encore. Il hésita un moment, mais finit par ouvrir et voir comment elle allait.
Elle dormait paisiblement sur son côté droit. Harmfield entra dans la chambre, fermant délicatement la porte, retirant sa veste de costume, et s'avança vers le lit, en déboutonnant les derniers boutons de sa chemise, qu'il retira. Louise ouvrit les yeux à ce moment-là.
– Tu en profites ? Demanda Harmfield rictus aux lèvres.
– C'était bien ? demanda-t-elle.
– J'ai connu mieux, dit-il torse nu, retirant sa ceinture et son pantalon. Il se pencha vers le lit.
– Qu'est-ce que...
Il finit par s'allonger près d'elle. Elle se colla à lui.
– Tu as une odeur bizarre, finit-elle par dire en fermant les yeux, retombant dans le sommeil.
Harmfield la contempla quelques minutes, quand il sentit ces crocs réapparaîtrent.
– J'ai compris, mieux vaut que je sorte, dit-il à voix basse.
Ce qu'il fit, reprenant aux passages ces affaires, sortant de la chambre de Louise, se dirigeant directement vers la salle de bain, où il se prit une bonne douche. Il sentait toujours ces crocs et n'arrivait plus à se contrôler.
« La faim ? Se demanda-t-il. »
En fermant les yeux, il repensa aux caresses de Louise, à son corps, à son parfum, sa douceur. Tout d'un coup il sentit son corps se bandait, puis se tétanisait. Cela lui faisait tellement mal, qu'il donna un grand coup dans la douche. Et un « JE TIENS A MA MAISON » se fit entendre de Cameron.
Harmfield ressortit de la douche, encore dégoulinant, sortant même ainsi de la salle de bain.
– T'as de la chance de ne pas être mon type, lui dit Cameron. Qu'est-ce qui t'arrive.
Harmfield releva la tête. Ces yeux étaient luisants, ces crocs déployaient, sont corps toujours actif.
– Encore faim ?demanda Cameron.
– Louise, rétorqua Harmfield allant vers sa chambre.
– Là, t'as un sérieux problème mon ami, dit Cameron suivant Harmfield.
– Dès que je la vois, la ressens, quelque chose en moi... la désire. Je ne sais pas comment stopper ça.
– Y goûter.
– T'es pas sérieux. Tu sais très bien comment cela peut se finir.
– Si tu ne tentes pas, tu ne sauras pas. Tu la désires tellement que tu te déploies. Fais-le avant qu'il ne soit trop tard.
Harmfield finit par s'asseoir sur le lit.
– Suis sérieux Harm. Vu toutes les galères qui vous sont arrivées et à venir, mieux vaut prévoir.
– La seule avec qui je me suis permis cela n'était autre que Diane, et pour ce que cela à rapporté. Je savais que je ne pourrais pas la tuer, mais là... si je ne me retiens pas.
– Je suis là Harm. C'est pas la solution, mais...
– Tu veux que je la prenne ... devant toi, c'est bien cela ?
– Déguste-la juste. Je ne te demande rien d'autre, mais si cela peut empêcher un carnage... Elle sait ce que tu es. N'oublie pas, parle-lui, le plutôt possible, vu ce que l'on risque d' affronter.
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Un Lourd Héritage.
ParanormalSa première erreur, sauver la vie de cette femme. La seconde, ne pas en avoir fini, et la troisième... son secret, dont elle détiendra la clé. Louis DonVigno, une jeune française se retrouve, après des études d'art, va allez vivre chez son père qui...