L.H-Chapitre 54, En Alerte.

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Harmfield ouvrit les yeux. Louise était sur lui, en sueur. Cette nuit était parfaite, il ne pouvait rêver mieux. Il poussa légèrement Louise, qui se réveilla.

– Quelle heure est-il ? demanda-t-elle.

– Vu la lumière , tard, je suppose.

Harmfield finit par se lever, reprenant ces affaires, sortant même de la chambre. Louise en fit pareil, remettant son vieux t-shirt, même si malgré tout elle y réfléchissait encore et encore. Elle finit par sortir, croisant Harmfield pour aller à la salle de bain. Ils se souriaient.

– HARM! s'écriait Cameron du salon.

En une fraction de seconde, Harmfield y descendit .

– Un problème ?

Cameron lui donna le journal.

« Alexia PALISSON, historienne a été retrouvé morte, d'une overdose. Son père faisait partie des maîtres de la loge « la rose noire ». Les membres de la rose noire demandent à venir sur Malte afin d'y récupérer le corps. Le Grand Maitre de la loge Noumestat n'approuve pas cette décision, à cause d'un conflit vieux de cinq cents ans. »

– C'est une blague ? demanda Harmfield.

– Je parie que tu n'étais pas au courant de cela. Tu m'étonnes qu'elle s'intéressait à toi. Si son père le savait...

– Et Diane ne m'avait rien dit.

– Qu'est-ce qui se passe ? demanda Louise arrivant à son tour dans le salon en petite robe.

– Alexia était la fille d'un des hommes de l'ordre.

– De L'ordre, l'ordre du sang ?

Harmfield et Cameron acquiescèrent.

– Et où est le problème? demanda Louise.

– Et bien , disons qu'ils viennent pour récupérer le corps, répondit Cameron.

– Le corps de... Alexia.

Ils acquiescèrent. Louise en fut choquée, comprenant ce qu'avait fait Harmfield.

– Non de dieu, mais tu es complètement malade.

– Si j'avais su la vérité, j'aurais agi autrement. Et puis, dit Harmfield disparaissant.

Louise n'en revenait pas, prenant place dans un fauteuil, le regard dans le vide.

Les bruits de tuyauteries se firent entendre. Louise leva la tête au plafond.

– Si tu veux le rejoindre, s'enquit Cameron.

Le rejoindre, après tout ce qu'il venait de faire. Louise se sentait de plus en plus perdue, d'autant plus qu'il lui avait déchiré son dernier espoir. Mais quel espoir ? Là était toute la question.

L'horloge sonna onze heures. Harmfield revint propre et changé, sous une casquette.

– C'est l'heure, dit-il.

Louise ne bougea pas.

Harmfield alla vers elle, la secouant un peu, puis se mettant à sa hauteur. Elle revint à elle.

– C'est l'heure ?

– L'heure ?

– Harm, nous devrions y aller , simplement, dit Cameron. Louise, Pipa est là, si tu as besoin...

Louise regarda les deux hommes s'éloignaient, et fini par sortir à son tour, divagant dans le jardin, prenant un sentier, quand elle entendit les fameuses clochettes. « Pipa!»

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant