L.H-Chapitre 41, Bord de plage

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Ils arrivèrent en voiture, en pleine ville. Cameron les emmena devant un immense bar au bord de la mer, l'un des plus huppés de Malte.

– Vous avez rendez-vous là ? demanda Louise surprise.

Ils acquiescèrent, restant sur le qui-vive.

– Suis nous sans dire un mot, et surtout reste toujours à porter de vue, ordonna Harmfield à Louise, qui en sortant de la voiture ne se sentit pas rassurée.

Cameron en fit autant. Ils rentrèrent, ayant passé une fouille au corps au préalable, pour finir par aller dans un immense parc, illuminé de laser, où se trouvaient plusieurs bars et surtout, bondé.

– Qui devez-vous voir ? demanda Louise, qui vit les deux hommes chercher quelque chose.

Cameron donna un coup d'épaule à Harmfield, montrant une personne, assise dans un salon privé. Ils s'y rendirent.

– Va au bar, on te rejoint, dit Harmfield à Louise, lui donnant quelques billets.

Louise s'ordonna, allant s'installer devant le bar, regardant les deux hommes, qui arrivèrent devant le salon, où un vigile veillait.

– Vous ne pouvez entré, accès privé.

– Dite à vote employeur, que Maître Héron l'attend.

Le vigile entra dans le salon. On les fit entrer.

– Maître Héron ?! Qui l'aurait cru ?

– Maître Noumestat, ravi de vous revoir.

– Vous n'êtes pas ici venue juste pour me saluer...

– Effectivement. Nous avons eu quelques petits ... problèmes liés à ceci, dit Cameron montrant la rose noire.

– Vous en êtes certains ? demanda Noumestat.

– Parfaitement. Que savez-vous ? demanda Harmfield.

– Et vous êtes ?

Harmfield montra son arme, ainsi que sa chevalière.

– L'Ordre du Temps. Est-ce une ...

– DEQUIN, Maître, répondit Harmfield.

– Oh ! Successeur de l'une des plus illustres familles Templière. Bon, très bien, que puis-je pour vous ?

– Nous avons besoin d'aller sur des terres, dit Cameron montrant la carte.

Maître Noumestat regarda avec attention, alors qu' Harmfield jeta un coup d'œil sur Louise, qui ne se sentait pas à son aise.

– Maître Héron, je suis navré, mais je ne peux rien faire pour vous. Les plus hautes instances nous ont formellement interdit d'y mettre les pieds.

– Qu'y a-t-il là-bas pour mettre une telle interdiction ?

– Je ne sais qu'une seule chose, le titre de propriété a disparu, et pour les archives, vous le savez, comme moi, maître Héron, elles ont brûlé. Seul le registre, qui est en lieux sûrs, mentionne tous les faits.

– Pourrions-nous le voir ? demanda Cameron.

– Il se trouve à l'Hôtel des Francs, répondit Noumestat.

Cameron eut un rictus. Harmfield le remarque. Cameron avait déjà prévu le coup sans aucun doute.

– Sur ce, amusez-vous bien, car la jeune dame semble... embêtée, dit Noumestat regardant en direction de Louise.

Harmfield et Cameron sortirent du salon privé, allant la rejoindre.

– L'hôtel des Francs ? Je pensais qu'il avait été...

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant