L.H-Chapitre 25, Une nuit d'amour.

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Louise était allongée sur son nouveau lit. Elle appréciait curieusement toujours cet endroit. Après un bon moment, se sentant seule et ayant beaucoup de mal à dormir, elle sortit de sa chambre dans le noir le plus complet. Elle ne connaissait pas très bien les lieux, mais finit par trouver la porte du loft. Elle l'ouvrit doucement, sans bruit. Il n'y avait plus aucune lumière. Louise entra, avançant à taton, pour voir l'immense baie vitrée de la chambre d'Harmfield.

Juste en face se trouvait l'un des canapés du salon. Louise s'y installa, et remarqua assit, une ombre. Vu la taille, elle comprit que c'était Harmfield qui était assis là. Son regard portait sur la pleine Lune, qui illuminait sa magnifique chevelure argentée. Louise plia ces jambes contre elle, regardant le bel apollon dans ces pensées. Quelques minutes passèrent, Harmfield décida d'aller se coucher. Il se leva, nu, ne faisant pas attention aux alentours, s'allongeant sur son lit. Il regarda longuement le plafond. Il aurait aimé qu'elle soit là, à coter de lui. Il aurait aimé la tenir, la chérir. Il ferma les yeux, sachant qu'elle n'était pas loin. Il perçut un cœur. Le cœur de Louise était tranquille, serein. Il était doux et apaisant.

Harmfield tournait sans cesse dans son lit, et finit par s'asseoir. Il percevait toujours les battements de cœur de Louise.

Louise leva la tête alors.

– Qui est là ? demanda Harmfield. Louise ?

Louise se mit à rire doucement.

– Je... dit Harmfield se levant précipitamment du lit, se mettant un caleçon.

Puis il s'essaya de nouveau dans son fauteuil, il regarda Louise.

Louise se leva alors allant vers Harmfield. Elle s'arrêta à sa hauteur regardant ce clair de Lune.

– Est-ce toujours aussi beau ? demanda-t-elle.

– Tu es là depuis longtemps ?

– Aucune idée. Je t'ai vue te coucher, dit-elle en souriant.

– Du mal à dormir ?

– Bien sûr. Tu as tiré sur un homme. L'aurais-tu tué ... demanda-t-elle en le fixant.

– OUI, sans hésiter !

– Pourquoi ?

Harmfield se leva de son fauteuil, excéder.

– Pourquoi ?... Pour te protéger. Tu ne comprends pas ? Tu ne vois pas? dit Harmfield.

Louise le regarda faire les cent pas. Harmfield semblait embêter.

– Je te gêne, c'est ça? demanda Louise.

– Bordel Louise. Je t'aime! lâcha Harmfield regardant la baie vitrée.

Il avait terriblement peur de son regard. Lui déclarait cet amour interdit le terrifié. Une peur qu'il n'avait jamais connu jusqu'à lors.

– Tu... m'aimes ? Toi ? Harmfield ? s'enquit Louise.

Elle s'avança vers lui, lui prenant le bras. Il se retourna. Il plongea son regard dans ces yeux.

– Oui Louise. Oui, je t'aime. Je ne t'ai pas menti, dit-il, la serrant dans ces bras, puis l'embrassa fougueusement.

Son corps brûlait de désir de la chérir. Elle s'accrocha à son cou. Harmfield, lui fit enrouler ces jambes autour de sa taille puis l'allongea sur son lit, la caressant délicatement, l'embrassant dans le cou.

– Seras-tu mienne, mon amour ? lui susurra-t-il au creux de l'oreille.

Louise ne dit pas un mot, se mordant les lèvres, une main dans celle de Harmfield, l'autre tenant le drap, elle se laissait au désir d' Harmfield. Elle avait compris et était enfin conquise. Non cette fois-ci ce n'était pas un rêve. Le désir qu'elle avait pour lui était si intense, qu'elle se dévoila totalement. Harmfield fut surpris de ces nouvelles sensations que lui offrait Louise. Sans dire un mot, il retira son caleçon, glissa son membre entre les cuisses humides et chaudes de sa bien-aimée. Louise retira son vieux t-shirt, qu'elle avait enfilé pour dormir. Harmfield glissa sa main jusqu'à sa culotte, la faisant glisser. Louise ouvrit grand ces yeux, devant le corps musclé de Harmfield qui se tenait droit devant elle. Il se pencha doucement sur elle, puis s'inséra en elle. Elle se courba de plaisir. Il la pénétrait totalement. Il était en elle ; Il vivait. Il jouissait pour la première fois de sa vie. Il aimait ce corps, chaud , doux, sensible. Louise n'en pouvait plus. Elle était en transe. Elle était à lui. Elle voyait ce magnifique corps se perdre dans le sien. Elle en tremblait de plaisir. Harmfield se courba d'un coup , donnant de forts coups de reins. Il n'était plus lui même, ou plutôt il se sentait revivre, quand la jouissance arriva. Il gémit de plaisir pour la première fois, sentant le corps de Louise, se courber à son tour. Elle l'avait suivi le rythme à la perfection. Harmfield l'embrassa tendrement dans le cou, se retirant, puis reprit de plus belle avec de tendres caresses, qui firent frémir Louise de tout son être. Harmfield glissa alors sur le côté la regardant. Elle était magnifique. Louise se mit à rougir.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant