Un Lourd Héritage.

L.H-Chapitre 46, Envie de croquer

Harmfield, quant à lui, il descendit au salon, s'allongeant dans l'un des canapés. Pourquoi fallait-il qu'il ait envie de la croquer, surtout elle ? Mais comme lui avait dit Cameron, il fallait qu'il teste, qu'il savoure, qu'il connaisse sa force vis-à-vis d'elle, donc plus le choix, Cameron devrait être là. Il ferma les yeux, écoutant inlassablement le cœur de Louise, tout comme l'horloge, jusqu'à ce que le soleil pénètre dans la pièce, et que Cameron fasse son apparition.

– T'es sérieux là ? Pourquoi t'es pas en haut ? demanda Cameron déposant un sac sur la table.

– Parce qu'elles se sont déployées. Alors ta nuit ?

– Ah ! Plutôt pas mal, même s'il a perdu de la ... vigueur dirons-nous. Donc je me suis permis de venir plutôt et de lui apporter le petit déjeuner.

– Tu m'étonneras toujours, tu sais vraiment y faire.

– Dis pas de bêtise, tu es bien meilleur que moi dans ce domaine. La preuve elles te veulent toutes. Et puis en ce moment t'as pas vraiment la tête à cela de toute manière.

– Pas faux ! Alors t'as découvert quoi ?

– Qu'une petite Église régie par les PILAR se trouve dans les parages, et quelque chose me dit que l'on risque de trouver quelque chose d'intéressant.

– Bonjour, fit Louise en arrivant à son tour.

– Café, croissant ? proposa Cameron, alors que Louise s'installa à table.

– Tu as bien dormi ? demanda Harmfield.

– Oui, mais...pourquoi tu n'es pas resté ? demanda-t-elle timidement.

Harmfield ne sut quoi répondre.

– Il a eu de mauvaises pensées dirons-nous, répondit Cameron.

– N'en rajoute pas ! rétorqua Harmfield.

– C'est de ma faute, c'est à propos d'hier, c'est ça ? Demanda gêner Louise.

Cameron lui versa son café sortant un croissant.

– T'en fais pas, tout ira bien avant ce soir, je le pari !

Harmfield se leva du canapé, s'approchant de Louise qui le suivait du regard, allant dans la cuisine, se servant d'un jus d'orange que Cameron avait préparé. Il posa le verre sur la table, bruyamment, faisant sursauter Louise, qui fit trembler son bol. Il fit ensuite glisser la chaise d'à coter. Louise resta plonger dans son bol, le déposant ensuite doucement, quand Harmfield lui prit le visage, et l'embrassa langoureusement.

– T'aurais du faire cela depuis le début, dit Cameron.

– Suis désolé, vraiment désolé de te faire peur, ce n'est pas mon attention, c'est juste... que je ne suis qu'un imbécile, dit Harmfield à Louise qui lui sourit.

– Bon, c'est pas que je ne vous aime pas, mais... dit Cameron.

– Je finis juste mon croissant, lança Louise tout sourire.

Une fois cela fait, elle se leva de table, montant à l'étage.

– Alors toi t'es fort. T'aurais pas pu y aller directement au lieu de faire tout ce cirque ?

Harmfield prit d'un coup Cameron par le cou, le bloquant contre le mur, au fond de la pièce.

– T'es vraiment de ... mauvais poil ? Harm, je veux juste ton bien.

Délicatement, Harmfield le déposa au sol, se penchant à son oreille.

– Je le sais mon ami, mais cela me bouffe de ne pas pouvoir me contenir. J'ai ... besoin de toi, lui dit-il le relâchant.