L.H-Chapitre 18, Découverte du complexe

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À force de parler de tout et de rien, les 14 heures sonnèrent. Louise fit mine de sortir au jardin, profiter du soleil. Une fois allonger sur l'herbe, elle attendit de voir le garage s'allumer, par les bouches d'aération.

Harmfield finit enfin la tournée, entra dans le garage, qui s'alluma. Il se gara à coter d'une autre de ces berlines.

Louise vit les lumières, se releva, faisant mine d'aller voire les fleurs, alors que des gardes du corps faisant leur ronde. Elle regarda au premier étage, la fenêtre du bureau était ouverte, le Baron s'y trouvait. Puis elle arriva à la porte du garage, se faufilant dedans.

- Ouf, dit-elle, où êtes-vous ?

Louise chercha du regard Harmfield, quand elle le vit , ouvrant la porte d'une des voitures.

- À l'heure , remarqua Harmfield en la voyant.

- J'ai attendu que le garage s'allume, dit Louise simplement.

Ils grimpèrent à bord du véhicule. Harmfield sortit son portable pour appeler Cameron, qui ne répondit pas cette fois -ci. Il sortit ensuite le GPS, démarrant la voiture. Louise s'attacha et camoufla son visage.

Voilà , ils étaient enfin sortis de l'hôtel, maintenant, il fallait sortir de la ville, par des rues, que seul Harmfield avait l'habitude de fréquenter en moto, pour sortir de la ville discrètement. Une fois fait, ils se dirigèrent plein Sud, passant par de petits villages pittoresques. Au bout d'une bonne heure de route, les voici en pleine campagne italienne. Harmfield avait déjà repéré un rock étrange à quelques mètres seulement du ravin. Il rappela Cameron, sans réponses. Il sortit de la voiture, suivi de Louise. La chaleur était étouffante. Harmfield, ouvrit le coffre, retirant sa veste qu'il déposa à l'intérieur, puis prit une petite trousse, qu'il mit à sa ceinture, ainsi qu'une torche.

Louise le regarda faire.

- De l'eau n'aurait pas été du luxe, lui fit-elle remarquer.

- On sera sous terre, il fera meilleur, dit Harmfield refermant le coffre.

Quand il regarda les alentours. La berline se trouvait être en plein milieu de la route. Il scruta autour de lui, et vit un Bosquet assez grand pour y mettre la voiture, sans qu'elle ne soit visible.

- Restez là ! dit-il à Louise.

Il remonta à bord, puis gara la berline, avec du mal jusqu'au bosquet.

Louise le regarda faire.

« Ça se voit que c'est un pro ! J'aurai jamais imaginé ça, se dit-elle. »

Elle s'avança vers la voiture, en prenant de la distance, puis Harmfield réapparu, la rejoignant. Ils trouvèrent la planche de bois, qui était toujours lourde. Harmfield finit par ouvrir l'entrée des tunnels. Il descendit en premier. Il tendit sa main pour aider Louise. En prenant la main d'Harmfield, Louise se sentit chavirée. Le côté chevaleresque de Harmfield la ravissait au plus haut point. Harmfield apprécia la délicatesse de cette petite main dans la sienne, au point de ne plus vouloir la lâcher.

- Merci Harm, dit alors Louise, reprenant sa main en lui souriant.

Pour la première fois, Harmfield se sentit gêné. Il sortit la lampe torche et alluma, s'avançant en premier pour aller en face, dans le bunker. Louise le suivait pas à pas. Ils entrèrent ensemble dans le bunker, puis filèrent dans le couloir menant verger. Harmfield sortit son portable.

- Merde ! Pas de réseaux, dit-il.

- Heureusement que personne ne sait que nous sommes ici, n'est-ce pas ? demanda Louise.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant