L.H-Chapitre 29, le carnet.

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Au fil du temps, Harmfield et Louise bloquèrent sur certaines inscriptions, ce qui les ennuyait.

Mais ce qui surprit le plus Harmfield, c'est que Louise semblait l'attendre. Lorsqu'il pleuvait, elle l'attendait dans le salon, devant les fenêtres, prête à en savoir plus sur le fameux carnet.

Le carnet contenait des informations sur différent cépage du monde, depuis la nuit de temps. Comme fabriquer un bon vin, pour qui et pourquoi faire, mais rien de probant.

Cet après-midi-là, il commençait à pleuvoir. Louise attendait Harmfield dans le salon, alors que Raphaël remonta dans son bureau. Harmfield sorti du garage, suivi de Diane, qui elle-même sortit de l'Hôtel, allant voir un de ces amants, un énième homme de main.

Harmfield entra trempé dans le salon. Il retira sa veste, la mettant sur le dos d'une chaise, puis s'installa sur le canapé, où s'était assise Louise. Ils lisèrent le carnet, jusqu'à ce qu'Harmfield voit un signe Templier. Louise, bien sûr, s'en aperçut aussi. À partir de cette page, le texte fut différent. Une sorte de dialecte.

– Ce n'est pas du latin ? Dit Louise.

– Non, je le confirme, répondit Harmfield alors qu'il pleuvait à torrents dehors.

– Cela te dit quelque chose ? demanda Louise regardant le sigle.

Il releva la tête. Louise venait de le tutoyer. Trois semaines s'étaient passées depuis. Il en fut surpris, mais heureux. Il lui sourit.

– Le seul moyen... serait, dit-il.

– Quoi? demanda Louise relevant la tête,le regardant.

Ces yeux luisaient. Il était si beau, si charismatique, si envoûtant, qu'elle finit par rougir. Harmfield le vit de suite. Il crispa la mâchoire, non pas qu'il était en colère, mais pour ne rien laisser paraître. Pour se contrôler.

– Allez voir sur place. Il faudrait allez vérifier certaine chose.

Louise écarquilla les yeux, comme si on allait la délivrer.

– Quand tu dis, allez sur place, tu veux dire qu'il faut aller faire un tour, visiter certain endroit pour vérifier ?

– Vérifier, comprendre et savoir, répondit-il se levant allant prendre sa veste. Qu'en penses-tu ?

Louise fut tellement heureuse, qu'elle lâcha le carnet, qui tomba. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Ce qu'elle espérait depuis si longtemps allait se réaliser. Harmfield s'approcha alors d'elle, allant ramasser le carnet, quand Louise reprit ces esprits et en fit de même. Leurs mains se croisèrent, se touchèrent. Harmfield eut tout le mal du monde à se retenir pour ne pas la prendre dans ces bras, de ne pas la toucher. Il se sentit frémir.

Louise ne dit rien. Elle ressentait cette douceur, cette chaleur, se désire que lui avait offert Harmfield. Elle aurait pu succomber, là, maintenant, de suite, mais il lui avait fait tellement de mal. Une larme tomba sur sa main. Soudain elle se releva. Elle fixa son regard envoûtant et le surpris.

Harmfield écarquilla les yeux, voyant le regard de Louise s'embrumer.

– Louise ?!

– Ça va ? demanda Diane entrant dans le salon.

Harmfield et Louise se pétrifièrent.

« Surtout ne rien laisser voir, ne pas bouger, se dirent-ils. »

– Parfaitement, répondit Harmfield. Et toi ?

Diane haussa les épaules, regardant Harmfield toujours humide, tenant dans ces mains, le carnet.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant