Un Lourd Héritage.

L.H-Chapitre 33 ,Sur les traces de l'Ordre.

Louise se réveilla, sous les ronflements de Raphaël. Elle se leva sans attendre, presque choquée. Descendant ensuite dans la salle à manger, où rien n'était préparé.

– Qu'est-ce qui se passe ? Se demanda-t-elle tout haut.

Elle alla à la cuisine, où quelques domestiques travaillaient, tout comme Betty.

– Oh, Madame, bonjour. Vous allez bien ?

– Oui très bien, mais pourquoi y a rien à la salle à  manger. Y a que... cinq heures, répondit Betty regardant sa montre, que Monsieur est allé dormir. Et je ne vous raconte pas son état.

– Très bien, je comprends. Mais pourrais-je quand même avoir un café ?

Betty lui sourit, sortant un bol, qu'elle mit sur le plan de travail, puis versa du café. Louise huma cette bonne odeur, et commença à boire.

Un courant d'air traversa la cuisine, faisait frissonner Louise. Quelqu'un vint alors.

– Field, fit une domestique surprise de le voir.

– Oh Field, vous êtes bien matinal, remarqua Betty.

– Pas tans que ça, répondit Harmfield ouvrant le frigo.

Louise sentit la fraîcheur du frigo, qui la fit frémir.

– Par pitié, Field. Prenez ce que vous voulez, mais faites-le vite !

Harmfield sourit, sortant une bouteille d'eau, qu'il posa à côté du bol de Louise.

– Betty, interpella Harmfield. Pourrais-tu me faire quelques sandwichs, s'il te plaît ? demanda-t-il alors qu'il se mit au côté de Louise. Il remarqua qu'elle était glacée.

– Vous devriez aller vous réchauffer, lui lança-t-il.

– Promis, j'y penserais, dit-elle en buvant son café.

Il sortit de la cuisine, prenant la bouteille d'eau et alla directement au garage.

Louise sortit à son tour, montant dans l'appartement, ouvrant la chambre avec discrétion, pour aller dans la salle de bain. Elle retira sa chemise de nuit, se prenant une bonne douche salvatrice. Vingt minutes plus tard, Louise sortit de la salle de bain. Raphaël n'était plus dans le lit. Elle finit par sortir de la chambre, puis de l'appartement, quand elle entendit du bruit dans la salle à manger. Tous étaient debout.

Louise fit son apparition au pas de porte de la salle à manger. Curieusement Raphaël n'y était pas.

– Madame, Field vous attend au garage, dit Betty.

Louise fut surprise, et s'y rendit. Elle entendit deux voix, et perçut en entrant dans le garage Raphaël et Harmfield parlant.

– Bonjour, fit-elle.

– Ah Louise. Aujourd'hui tu resteras avec Field. J'ai des petites choses à régler.

– Rien de grave ? demanda Louise.

– Non, enfin je ne crois pas, lui répondit Raphaël. Field, je te la confie. Rentrez avant la nuit, suis clair ?

– Parfaitement Monsieur, répondit Harmfield.

Le Baron sorti du garage, sous le regard intrigué de Louise.

– Que lui as-tu dit pour qu'il accepte ?

– Simple, je lui ai dit que l'on était à la recherche du pouvoir pouvant évincer l'Ordre.

– En gros, tu lui as presque dit la vérité.