L.H-Chapitre 28, Maître Villeton.

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Louise ouvrit les yeux, toujours allongée dans le canapé. Personne ne s'était rendu compte qu'elle était restée là toute la nuit. Elle fut dépitée, sortant des appartements, allant dans la salle à manger, où des domestiques placèrent le petit déjeuner. Betty, la domestique en chef vit Louise.

– Vous êtes bien matinale... dit elle la reluquant. Mais où avez-vous traîné ?

– Je me suis effondrée dans un canapé, répondit Louise prenant place à table.

Betty lui servant un grand bol de café, lui proposant des viennoiseries. Même si Louise n'avait pas faim, elle se servit, quand arriva dans un brouhaha, les hommes de main de FICOME. Ils prirent place à table, sans faire attention à Louise.

Quelques minutes plus tard, dans un peignoir de soie gris, arriva le Baron. Les hommes de main se levèrent et le saluèrent tous. Ficome prit place en bout-de-table, sa place attitrée, au côté de Louise. Il commença à allumer un cigare, envoyant la fumée sur Louise.

– Alors ma chérie bien dormit? demanda-t-il.

Louise lui sourit tout simplement, quand arriva ensuite Diane, en jupe fendue et chemise blanche.

– Toujours aussi parfaite, remarqua le Baron.

– Je me dois de l'être pour vous, dit Diane s'asseyant en face de Louise.

– Y va pas beaucoup apprécier, dit un homme de main.

Louise le regarda ne comprenant pas trop, quand arriva Harmfield. Il entra comme toujours, droit et strict vers sa place. Sauf que là, retirant son casque, il fixa inlassablement Diane. Il s'arrêta derrière elle, qui ne broncha pas.

– Tu as cinq secondes, lui dit-il se penchant à son oreille.

– Ou sinon quoi ? demanda Diane.

Harmfield mit la main sur son arme

– Diane, mon amie, dit Ficome, laissez-lui sa place, il y tient.

Diane, outrée, se leva brusquement, faisant grincer la chaise, regardant Harmfield.

– Tu n'oserais pas ? demanda-t-elle.

– Tu veux tester ?

Diane se recula, lui laissant la place. Elle regarda autour d'elle, quand une domestique apporta une chaise, la mettant entre le Baron et Harmfield.

– Laissez tomber, dit-elle sortant de la salle à manger.

Ils finirent le petit déjeuner bien tranquillement. Louise ne leva jamais le regard sur Harmfield qui se désespéra, jusqu'à ce que l'heure de la tournée arrive. Il se leva de table, suivi de quelques hommes de main, et fit son travail. Le Baron quant à lui remonta dans son bureau.

Louise remonta dans les appartements, afin de se laver et de s'habiller.

Les heures passèrent, jusqu'à l'arrivée d'un homme ; le notaire.

Le Baron l'accueilli comme il se devait, l'amenant à prendre place dans le bureau. Louise entendant du bruit, sorti des appartements.

– Madame, dit Betty, Monsieur est au bureau avec le notaire.

Sans attendre, Louise entra dans le bureau, découvrant le notaire à la place de Raphaël, et celui-ci assit dans le siège de gauche. Louise prit place dans celui de droite.

– Madame FICOME, je suis Maître VILLETON, avocat et notaire de la faille Don Vigno. Votre père ,Manuel DONVIGNO, comme vous l'avez sans doute vu le jour de votre mariage, vous lègue donc 80 hectares de terrain, 30 parcelles de vignole di Colomba , dont certains intéressent l'Église. Puis, dit-il sortant un petit carnet, ceci appartenait à votre grand-père. C'est le seul bien qui était en banque. D'ailleurs le sceau y est toujours.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant