L.H- Chapitre 47, Alexia

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Ils arrivèrent à la Dis Malti en début d'après-midi, sous une chaleur accablante. Louise alla se rafraîchir immédiatement. Les deux hommes allèrent au salon, regardant les cartes, essayant de comprendre.

– Alors, tu veux faire quoi ? demanda Cameron.

– On doit se renseigner sur ce site. Là, par contre, c'est trop louche. En plus, ce gars, comment savait-il que l'on se trouvait là ?

– Le moine ? demanda Cameron, sortant quelques livres qu'il avait ramenés.

– T'as quelque chose ?

– Que le carnet et cette église sont en commun. L'entrée y serait...

– Tu parles ... des laboratoires. Tu penses que là aussi ?

– Effectivement. Donc un petit tour chez Alexia ne serait pas refus.

– Alexia? Pourquoi ce nom me dit quelque chose.

– Peut être parce qu'elle est venue faire un tour à Naples et que tu t'es... occupée d'elle.

– Attend cette Alexia. Celle qui a fait croire qu'elle était enceinte, où j'ai dû calmer Diane avant qu'elle ne fasse un bain de sang.

– La même, et qui est devenue historienne chevronnée concernant les templiers. Je me demande encore pourquoi.

Harmfield haussa les épaules.

Louise descendit, regardant les deux hommes. Qu'avaient-ils encore l'intention de faire ? Cameron prépara une table, puis se mit à la cuisine. Louise l'accompagna, tandis qu' Harmfield monta à sa chambre.

– Alors, que faites-vous.. avec cela? demanda Louise en voyant le carnet.

– On se demande ce que mijote l'Ordre, répondit Cameron. Même ici nous sommes en danger, même si Harmfield pensait qu'ici nous serions en paix.

– Mais ce n'est pas le cas. Ils ... nous poursuivent ? demanda Louise dépitée. Je devrais peut-être l'informer.

Cameron releva la tête de sa casserole d'eau bouillante, regardant Louise mettant les pattes.

– Qui veux-tu... informer ?

– Ma mère. Je pense sérieusement à retourner en France. Car honnêtement Cam, je ne vous suis d'aucune utilité.

– Et tu penses vraiment qu' Harmfield te laissera faire ? Et puis ne dis pas que tu n'aies d'aucune aide, la preuve, ta compagnie me... enfin nous ravi. Mais, dit-il en sortant son téléphone portable de sa poche, appelle qui tu veux. Je comprends parfaitement ce que tu peux ressentir.

– merci, mais j'ai bien l'impression que tu es le seul, dit Louise prenant le portable, montant dans la chambre, croisant Harmfield au passage, qui rejoignait Cameron, toujours en train de cuisiner.

– Tu t'es changé ? remarqua Cameron.

Harmfield acquiesça, tout en prenant place dans un canapé, un livre en main.

– Elle ne se sent pas... à son aise. Elle veut...

– Repartir dans sa famille, coupa Harmfield. Vu la situation, je ne peux que la comprendre.

– T'es pas sérieux là ! Harm !

– Je n'ai jamais dit que cela me plaisait ! Mais... je nous embarque dans quelque chose qui même moi... me dépasse.

– À propos de dépasser. Le moine qui t'a empalé en faisait partie.

– De quoi tu parles ?

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant