L.H - Chapitre 16, Promenade souterraine

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Louise avait les yeux cernés, elle n'avait pas dormi de la nuit, à force de chercher des informations sur ces ancêtres. Mais rien, aucun indice. Une domestique entra.

- Vous êtes déjà debout ?

- Oui je n'ai pas bien dormi.

- Vous allez bien ? J'ai appris pour hier. Si vous ne vous sentez pas bien, je peux le dire à Monsieur.

- Vous avez parfaitement raison, je vais rester tranquillement dans ma chambre, répondit Louise.

La domestique sortit de la chambre. Louise se lava, se changea. Elle devait appeler sa mère. Elle devait en savoir plus. Elle descendit avec prudence, trouva un téléphone fixe, à coter de la cuisine. Elle composa le numéro, et tomba sur le répondeur.

- Pour une fois dans ta vie, réponds! dit Louise.

- Louise ?! interpella Diane. Comment allez-vous ? Vous nous avez inquiétés, même si vous étiez entre de bonnes mains.

- Fatiguée, je vous l'avoue Diane.

- C'est normal, après tans d'émotions. Si vous avez besoin de parler, je suis là, dit Diane.

Diane laissa seule Louise, repartant voir le Baron qui se trouvait dans le jardin apparemment. Louise entra dans la cuisine, se servant un verre d'eau au passage.

- Déjà réveiller ? demanda une voix d'homme derrière.

Louise sursauta, lâchant le verre d'eau, qui tomba au sol.

- Et mince ! fit-elle en se retournant. Vous arrivez toujours sans prévenir?

Harmfield s'accroupit pour aider Louise à ramasser les bouts de verre au sol. Leurs mains se touchèrent. Le désir les mit en transe. Ils se regardèrent une fraction de seconde, le désir grandit.

- Pardon, dit confuse Louise, reprenant sa main.

Elle sortit presque en courant. Elle avait le souffle coupé. L'attirance de Harmfield était diabolique. Elle était brûlante.

Harmfield se redressa. Son désir ardent était revenu.

- Diane ! dit-il.

Tout son corps commença à s'enflammer. Il mit alors de l'eau sur son visage.

- Field ! dit une voix féminine derrière lui.

Il se retourna, prêt à se donner. Ce n'était qu'une domestique.

« Après tout ! Se dit-il. »

Il devait calmer cette pulsion , coûte que coûte. Sans plus attendre, Harmfield fit asseoir la domestique sur le comptoir central de la cuisine, retirant la culotte de cette dernière, ouvrant sa braguette pour la pénétrer de grands coups de reins. La domestique poussa un gémissement, tellement fort, que Louise l'entendit alors qu'elle se trouvait au premier étage, devant la porte de sa chambre.

« Il n'a pas perdu de temps, se dit-elle. »

Harmfield planta ces crocs dans la carotide, extirpant tout le sang qu'il pouvait. Il se retrouva alors avec le corps sans vie d'une domestique dans les bras.

Diane arriva pile à ce moment-là.

- T'en fais quoi, maintenant ? lui demanda-t-elle en rigolant.

- Je t'ai pas attendu ! répondit Harmfield.

Il déposa le corps, dans un bac à linge. Plus tard , il le sortirait tranquillement et le brûlerait comme d' habitude.

- Si tu veux, je peux m'en débarrasser pour toi, dit Diane.

- Tu ferais ça ? Toi ? demanda Harmfield dubitatif.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant