L.H-Chapitre 19, A la recherche de la robe parfaite

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On frappa à la porte de la chambre d'ami. Louise se leva du lit et alla ouvrir la porte. Une domestique tenant un plateau entra.

– Pourquoi avez-vous fermé votre porte à clé ? S'il vous arriver un problème, Mademoiselle. Monsieur ne pourrait se le pardonner.

– Désolé, mais en ce moment j'ai peur d'avoir de la visite, rétorqua Louise en pensant au Baron.

– D'avoir de la visite, de ? dit la domestique. Oh, de Field ? Je vous comprends, même si , sans vouloir vous offenser, je pense qu'il doit être un bon amant. Mais, dit-elle en reluquant Louise, ce n'est pas votre style.

– Vous avez sans doute raison, dit Louise avec un petit rictus.

La domestique posa alors le plateau sur le lit, puis sorti. Louise prit donc son petit déjeuner, puis se lava et se mit en short lin, t-shirt. Elle sortit de la chambre. Cette fois-ci les lieux étaient silencieux. Très peu d'homme de main. Louise sentait que quelque chose se préparer.

– Vous êtes Mademoiselle DON VIGNO je présume, dit une femme d'un certain âge.

– Oui c'est bien moi et vous êtes.

– Alicia ! Ne me dites pas que vous ne me connaissez pas. Je suis styliste.Alicia.

Louise lui sourit. Elle ne sentit pas à l'aise. Qu'allait il lui arriver de nouveau. Alicia lui sortit alors des robes, qui étaient entreposées dans le salon. Ils y en avaient des centaines.

– Vous êtes prête ? Nous allons faire les essayages.

– Les essayages, de ?

– Des robes, Mademoiselle. Pour trouver votre robe de mariage.

– Vous voulez que j'essaie des robes de mariage, maintenant ?

– Bien sûr, cela va de sois. Votre mariage va être certainement l'un des plus grands et des plus chers que mon ami Raphaël décide d'organiser. Alors il vous faut, la robe la plus incroyable possible. Elle disait pas si bien dire. Louise se plia au désir de cette Alicia. En faisant des allers- retour de sa chambre au salon, dans des robes de mariage, les unes plus loufoques que les autres. La plus pars était bien trop grande et trop large pour Louise.

Les jours suivants étaient tous réglés comme du papier à musique. Louise s'effectuait aux essayages des robes, sans croiser nul autre qu'Alicia, jusqu'à qu'elle lui propose de tester les voiles.

Une fois dans une de ces robes trop grandes et ayant mis le premier voile, Louise sortit de sa chambre , ne voyant rien devant elle. Elle commença à descendre l'escalier, quand elle le sentit glisser sur une marche. On la rattrapa par le bras. Une chaleur l'envahit. Un frisson lui traversa le corps. Elle leva les yeux.

– Monsieur Kunt ?!

Harmfield lui sourit, lui susurrant à l'oreille :

– Ici, c'est Field, attention. Puis levant la tête. Ça ira ?

– Oui je crois, enfin, dit Louise en regardant le reste de l'escalier.

Harmfield avait du mal à retirer la main tenant Louise. Son désir revint.

– Voulez-vous un coup de main ? lui demanda il en lui donnant la main.

Louise accepta. Les dernières marches furent un enchantement pour Harmfield et Louise. Leurs bonheurs, leurs désirs, leurs âmes étaient en union. Chances pour eux que personne ne les vit à ce moment-là, pensa Harmfield.

Ils étaient enfin en bas de l'escalier. Harmfield lâcha Louise puis partit de son coter.

– Est-ce le fameux, Field ? demanda Alicia, sortant du salon.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant