L.H-Chapitre 24, Le retour.

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Une fois sorti de l'aéroport, Harmfield téléphona à l'hôtel particulier et tomba sur Diane, lui demandant d'envoyer une voiture.

– Tu n'as pas l'air bien, dit Louise.

– C'était Diane. Je ne pensais pas la trouver là. En attendant, il faut que je retrouve ma moto.

– Ta moto ? Tu es venu en moto ?

– Bien sûr, tu ne crois tout de même pas que j'ai fait le trajet à pied ?

Harmfield regarda autour de lui, quand il vit un policier. Il alla vers lui.

– Excusez-moi, officier.

– Monsieur ?

– J'ai déposé hier ma moto ici et ... je ne la vois pas. Je suis Field, je travaille pour le Baron.

L'officier de Police le fixa, comme effrayer.

– Elle doit être au parking. On nous l'a signalé cette nuit. Vous n'auriez pas dû vous garer ici, sans permission.

– Je le sais très bien, mais c'était pour une urgence, dit Harmfield.

« Je ne te dois rien. Oublie ! dit-il alors que l'officier de police allait le verbaliser.

Louise vint vers eux. L'officier de police parti.

– Pourquoi es-tu allé le voir ?

Harmfield téléphona à Diane, lui disant de laisser tomber pour la voiture.

– On rentre. Je te dépose, dit Harmfield.

Ils se dirigèrent vers le parking, au niveau stationnement des deux roues, et ils y trouvèrent la fameuse moto de Harmfield. C'était une moto de courses, dernier cri.

Harmfield sorti un casque de la scelle, qu'il donna à Louise.

– Tu veux que je monte là-dessus ? dit Louise.

– Ne fais pas l'enfant. C'est pas la première fois. Je roulerais doucement c'est promis.

Louise vit l'engin. Elle ne l'aimait vraiment pas. Elle n'était pas rassurée.

Harmfield mit ces lunettes de soleil, fermant sa veste, prenant le sac de Louise, qu'il attacha sur sa moto et l'enfourcha. Il démarra.

– Monte !

Louise déglutit, puis monta sur la moto, mettant ces bras autour de Harmfield. À ce moment précis Harmfield aurait voulu tout arrêter. Il mit le contact puis sortit doucement du parking. Il sentait les mains de Louise se crispaient.

Au premier feu rouge à la sortie de l'aéroport, Harmfield caressa les mains de Louise, puis s'assit.

– Ne t'inquiète pas tout ira bien, y en a pas pour longtemps.

Louise leva les yeux, regardant devant elle la route toute droite. Harmfield tenait ces mains, sans doute pour la réconforter, quand elle s'aperçut qu'elle était bel et bien revenue ; trop vite.

Harmfield redémarra, et sans arrêt, fit le chemin jusqu'à l'hôtel. En voyant le paysage changer, Louise se crispa davantage, non pas parce qu'elle n'aimait pas se trouver sur la moto, mais elle s'approchait d'une vie qu'elle ne voulait pas. Elle aurait aimé qu' Harmfield s'arrête brusquement, qu'il change d'avis, qu'ils retournent chez lui, où même qu'ils aient un accident. Mais elle ne voulait pas y retourner. Harmfield le sentait. Elle le serrait assez pour qu'il ressente le moindre battement de cœur. Mais il ne devait absolument pas montrer son attachement, son désir pour elle.

Après une heure de route, ils arrivèrent en début de soirée à Naples, Chez FICOME, où les attendait Diane sur le perron.

Louise descendit de la moto.

Un Lourd Héritage.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant