Partie XXVI

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[Ya kirdin kalbi Allah seviyorsa?]

Je m'endors.

J'ouvre les yeux petits à petits, je ne vois plus la tête de l'ambulancier mais un plafond blanc, je voulais tourner la tête mais il y'avait quelque chose dans mon cou, c'était sûrement un torticolis.

Je tourne la tête tout doucement, je remarque qu'il fait nuit.
Je me rendors.
Le lendemain matin, je crois qu'il était à peu près 11 heure. Je tourne la tête à ma gauche, c'est à dire en face des fenêtres.. Et la je vois Eymen entrain de dormir sur le mini canapé. J'avais du mal à parler du coup je n'ai pas parler, quelque instant plus tard un médecin est entré, Eymen il s'est redressé.

Le docteur. Bonjour
Moi. Bon..jour
Eymen. Bonjour

Eymen il s'était réveillé, il était à côté du médecin et il me regardait.
J'avais plus de voix.. Je crois que j'avais mal a la gorge enfaite j'avais mal de partout.

Le docteur. Vous vous appelez comment
Moi. Ela
Le docteur. Vous avez quel âge?
Moi. 21 ans
Le docteur. Le nom de votre père ?
Moi. Je vais bien
Eymen. Réponds
Le docteur. Le nom de votre père?
Moi. Adil
Le docteur. Celui de votre mère?
Moi. Akgul
Le docteur. Vous avez combien de faire et de sœur?
Moi. 3 frères
Le docteur. Vous êtes mariés?

J'ai réfléchi pendant une minute et je lui ai répondu que:

Moi. Non

Eymen il a tourné la tête.

Moi. C'est quand que je vais sortir?
Le docteur. Vous avez passé de mauvais moment mademoiselle, on doit faire quelque radio pour vérifier qu'il n'y a plus aucune séquelle de l'accident. Cependant vous rentrerez chez vous demain matin, à condition que tout aille bien.
Voudriez vous en savoir plus sur votre santé?
Moi. Oui
Le docteur. Vous avez le pied gauche plâtré, un torticolis puis une attelle au bras droit.
Moi. Comment?!
Le docteur. Bien entendu, je vous laisse vous reposer mademoiselle. Bonne journée.
Moi. Vous aussi

Le docteur quitte la chambre. Je me retourne seule avec Eymen.

Moi. Sors, je ne te veux pas ici
Eymen. Je suis désolé Ela, c'est tout à cause de moi.
Moi. Sors, vas au travail! De toute manière tu as toujours d'autre chose plus importante que moi.. On va divorcer tamam mi? Tu le voulais et bah on va le faire
Eymen. Je veux pas te quitter
Moi. Je m'en fou, tu m'avez dis de dégager et bah maintenant c'est toi qui va dégager!
Eymen. Ela arrête tes conneries!
Moi. Sors, je te veux pas

Il prend sa veste et il sort dehors.
Je me suis occupée toute la journée à regarder la tête, vers 16 heure mes parents et mes frères sont arrivés. Ils ont amenés des vêtements, du thé, des gâteaux, des borek, des sorma..

Ma mère. Kuzum iyimisin ?
Moi. Evet anne
Mon père. Ah kizim ah
Moi. Araba ne oldu
Mon deuxième grand frère. Elle est a la poubelle
Mon père. Sen sus
Mon premier et mon dernier grands frères. Gecmis olsun kardesim
Moi. Merci abi

Ma mère m'a fait mange des borek, j'ai un peu parlé avec mes frères comme avant, on a bien rit c'est sûrement parce qu'il n'y avait pas leur femmes. L'après midi, l'infirmière et venu me chercher pour faire des radios, mes frères ont profites de cette occasion pour rentrer, je leur ai dis aurevoir.
La radiologue m'a annoncé que j'avais rien de grave et que je pourrais rentrer chez mes parents. Elle m'a également annoncé que je devrais aller chez le kinésithérapeute pour mon dos, cette accident m'a fait pleins de problèmes..
Lorsque je suis retournée dans ma chambre il y'avait Selin ma meilleure amie et Filiz, Vadi n'était pas la.

Le lendemain je suis sortie de l'hôpital vers 13 heure, j'étais chez mes parents vers 14 heure, c'est mon père qui est venu me chercher. Le pauvre il était tellement inquiet pour moi..

Quand je suis rentrée chez mes parents, ma mère m'avait déjà préparer une place au salon. L'hôpital m'a proposé une chaise roulante étant donné que je ne peux pas tenir de béquille a cause de mon attelle.
Je me suis assise et j'ai mangé, ou plutôt ma mère m'a nourri avec ses mains, un ange cette femme.
J'étais entrain de boire ma soupe et soudainement ça toque a la porte, ma mère ouvre la porte et j'entends un.

Ma mère. Hosgeldiniz

Ils entrent au salon, c'était la famille a Eymen.

Mirac baba. Kalkma kizim

Ses parents, ses frères, ses sœurs, ses neveux, ses nièces. Ils étaient tous la, c'était vraiment gentille de leur part.
Ils sont tous venu me dire bonjour et gecmis olsun. Ils ont même pas eu le temps et la place de s'assoir et ça re toque a la porte, la sœur a Eymen il va l'ouvrir, et la je vois la famille a mon père c'était à dire les parents a Filiz accompagnés de Filiz et de Mustafa, il y'avait même Vadi.
Eux aussi ils sont venus me dire bonjour..
Vadi avait beaucoup de peine pour moi, il m'a regardé avec beaucoup de peine.

Vadi. Gecmis olsun, ça va
Moi. Ça va merci

Il s'assoie a côté des autres, j'avais l'impression qu'il n'y avait plus de place pour marcher. Les hommes ils avaient décidé de bouger dans la cuisine qui est assez grande.
10 minute plus tard ça re toque a la porte, ma mère elle va ouvrir.

Ma mère. Hosgeldin oglum

Je pensais que c'était mon frère mais non c'était Eymen.
Il dit bonjour de loin à tout le monde et il me regarde bien longtemps, il a eu de la chance que y'avait mon père a la maison.
Il rejoint les garçons et moi je reste avec les femmes. Je voulais aller au toilette du coup les femmes elle se sont toutes portes volontaire pour m'accompagner c'était trop drôle.
C'est Filiz qui m'a accompagné, ensuite je suis allé à la salle de bain toute seule.
Quand je me suis regardée dans le miroir, j'étais vraiment dégelasse j'avais un pansement sur le sourcil.
Je sens quelqu'un ouvrir la porte, c'est Eymen. Il entre et il s'enferme avec moi dans la salle de bain. Il me prend et m'embrasse.
J'ai pas réussi à le repousser à vrai dire je n'avais pas la force mais surtout je n'avais pas envie, je l'aimais.
Il s'est retiré et m'a regardé en souriant.

Eymen. Je t'aime

Je souris. Il sourit, il était trop beau avec sa fausset

Il sort quelque chose de sa poche c'était la bague que j'avais déposé sur la commode. Il l'a mise dans mon doigt, il portait déjà la sienne.

Eymen. Enlève plus cette bague.
Moi. Toi aussi
Eymen. Je te le promets

Il voulait m'embrasser et la ça toque a la porte, il ouvre je sors avec ma béquille, c'était son grand frère, le plus grand. Je me dirige vers le salon

Son grand frère. Oglum dogru dur, iki dakika ya
Eymen. Abi sacmalama ( en rigolant)
Son frère. Ta une maison
Eymen. Sende ya iki bir opustuk

J'ai entendu que ça, ça m'a suffit pour rire.
J'ai rejoins les femmes au salon. Son frère était entrain de le taquiner.

CHRONIQUE de Ela Où les histoires vivent. Découvrez maintenant