Partie XXVIII

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Eymen. Tu viens avec moi c'est tout

J'étais officiellement perdue.. Mon père me demandait de faire un choix entre lui et Eymen. J'allais pas le quitter alors que je venais de le retrouver. Je regarde mon père et j'essaye de négocier.

Moi. Baba lutfen ( papa s'il te plaît)
Mon père. Hayir kizim ( non ma fille)
Moi. S'il te plait

Il respire un bon coup et me regarde en me fixant.

Mon père. Bu kapidan onunla cikarsan birdaha bu eve onsuz gelemesin ( si tu sors de cette porte accompagne de Eymen tu ne pourras pas venir sans lui, c'est à dire on n'aura plus le droit a l'erreur, même pour la moindre chose qui se passe entre lui et moi on devra rester ensemble)

Je souris en me mordant les lèvres.
Je fais la bise à ma mère et à mon père, Eymen prend ma valise et il m'emmène jusqu'à la voiture. Pendant le trajet, je m'étais endormie, j'étais tellement fatiguée a cause de ces invités qui n'arrêtaient pas de venir.

Eymen. ( en chuchotant). Ela?ela?

J'ouvre les yeux, il faisait déjà nuit. C'est vrai qu'il y'a une heure de trajet entre la maison de mes parents et notre maison.
Je mets mon pied par terre, Eymen il me prend dans ses bras. Je rigole.

Eymen. T'as grossi?
Moi. Arrêt de dire n'importe quoi je fais 55 kilo
Eymen. Tu devrais en faire 46.

On est devant la porte d'entrée, il me dépose par terre et il retourne dans la voiture pour prendre la clé et ma valise.
Il ouvre la porte, je sens l'odeur de ma maison, ça m'avait tellement manqué.
Il met un coup sur la valise avec son pied, la valise elle roule jusqu'à la table a manger et il me reprend dans ses bras.

Eymen. Je t'emmène dans la chambre?
Moi. Je vais faire quoi dans la chambre?
Eymen. Je sais pas je t'ai pas manqué?
Moi. Tu sais, j'ai une attelle au bras un plâtre au pied et un torticolis.
Eymen. Au salon alors?

il me dépose sur le canapé, il prend ma valise et il la monte en haut, j'en profite pour me coucher sur le canapé. Il redescend puis il s'assoit sur la table base.

Moi. Eymen?
Eymen. Oui
Moi. Le divorce?
Eymen. Arrêt de parler de ça
Moi. Eymen réponds
Eymen. Répondre à quoi? Tu veux savoir quoi? Tu veux m'énerver?
Moi. J'ai rien dis tu n'as pas besoin de t'énerver
Eymen. Ça recommence
Moi. Quoi qui recommence?
Eymen. Je veux pas parler de ça Ela
Moi. Allah Allah je veux juste savoir!
Eymen. T'as rien a savoir! J'ai aucune envie de me prendre la tête.
Il va vers la salle à manger et il revient avec deux papiers. Il les déchire.

Eymen. Voilà c'est fini! On va plus en reparler!

Il se relève pour les mettre à la poubelle il revient il me pousse un peu et il se couche à côté de moi. Quelques instants plus tard, je me relève.

Eymen. Tu vas ou?
Moi. Je monte en haut

Il se lève il me prend dans ses bras et on monte en haut.

Eymen. Et maintenant tu veux faire quoi?
Moi. Prend mon pyjama de mon sac
Eymen. D'accord

Il me dépose sur mon lit, il ouvre ma valise et il sort une nuisette.
J'enlève mon attelle pour pouvoir m'habiller mais ça ne sert a rien c'est Eymen qui m'habille.

Eymen. Lève toi

Je me lève il enlève mon t-shirt.

Eymen. Assieds toi

Il enlève mon pantalon et il enfile ma nuisette. J'avais l'impression d'être une gamine.
Il retire ma couverture pour que je puisse me coucher.

Moi. Tu viens pas
Eymen. J'ai deux trois trucs a faire
Moi. Ou
Eymen. Dans la chambre de travail, je vais terminer mon dessin. Je te rejoins après.

Il m'embrasse une fois, deux fois, puis trois fois.

Moi. Arrêt sinon tu vas pas partir.
Eymen. J'y vais.

Il va dans sa chambr.

CHRONIQUE de Ela Où les histoires vivent. Découvrez maintenant