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Non

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Non. Putain. Non. NONN.
Fait chier. Et je suis très polie en disant cela!

Adossée à la porte de la chambre de Victoria, je suis complètement livide. Je ressemble sans doute à ma tante Annie, qui est à deux souffle de la mort. Je suis immonde, je le sais.

Mais bordel de merde, je fusille mon amie écroulée de rire en fixant son téléphone sans se soucier de ce qui me tourmente en ce moment.

— Et ben Thal tu t'es grave lâchée cette année, se bidonne Victoria, secouant son iPhone sous mon nez.

Je ferme les yeux pour ne pas l'attraper et le lancer par sa fenêtre grande ouverte. Je n'ai pas assez de thunes pour pouvoir lui en racheter un nouveau en ce moment.

Tout va bien.
Ce n'est pas grave.
Tout. Va. Bien.
Respire. Inspire.
Comme si faire ma séance de yoga allait me sortir de cette merde.

Mon rythme cardiaque bat anormalement vite, mes mains sont moites et je tremble comme une personne atteinte de Parkinson.
Je fixe Victoria, la bouche clause pour éviter de l'accuser une fois de plus.

Même si bordel, tout est de sa faute encore une fois !

— Pourquoi tu ne m'as pas prévenu avant qu'il rentre dans la maison ? chuchoté-je en colère.

— Mais je t'ai prévenu, s'exclame mon amie, tu ne m'as juste pas entendu !

Un...
Ne la bute pas, tu as encore besoin d'elle.

Deux...
Tu as fermé son ordinateur, il ne va peut-être rien remarquer.

Trois...
Tu as encore trop de choses à découvrir sur le sexe, tu ne peux pas crever maintenant.

Je zieute du coin de l'œil la fenêtre et j'imagine la chute pour signer la fin de ma vie. Non, beaucoup trop atroce pour un simple mail.

— Tu craques sur mon frère ? grimace Victoria.

— Tout le monde craque sur ton frère Vicky, annoncé-je, pinçant l'arête de mon nez.

Des cheveux noirs assez long pour les tirer lorsqu'il se trouve entre nos jambes en train d'explorer l'intérieur de notre vagin me fait avoir des sueurs.
Son mètre quatre-vingt-dix, est à la hauteur de mes espérances, je l'imagine bien me demander de m'accroupir au sol pour m'enfoncer son sexe dans la gorge sans se soucier si oui ou non je suis à la bonne taille. Je le serai sans aucun doute, la bouche grande ouverte.
Ses bras musclés démontrent les nombreuses années à avoir fait du hockey sur glace, mes pensées vrillent en le voyant me soulever pour me plaquer contre un mur et me prendre sauvagement sans le moindre effort.
Ses nombreux tatouages qui me narguent chaque fois qu'il porte un t-shirt un peu trop cintré pour son large corps me donnent envie de les lécher un par un sans en oublier un seul.
Mais ce qui me fait véritablement fantasmer sur Illan-le-rabat-joie est sans aucun doute ses yeux ; l'un est vert agrémenté de pépite d'or à l'intérieur et l'autre est brun pouvant scruter jusqu'à ton âme.

Dear Cupid...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant