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Thalya Perez me rend complètement fou de rage

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Thalya Perez me rend complètement fou de rage.

Je n'ai jamais vu une fille aussi insupportable que cette petite rouquine qui me nargue avec son air de peste incruster sur les traits de son visage. Elle ne devait avoir que dix ans lorsque j'ai compris que plus grande elle me mènera par le bout du nez. Thalya est très maline quoiqu'un peu trop naïve.

La première fois où j'ai posé mes yeux sur cette petite rousse, je me suis d'abord demandé si ce qu'on disait était vrai ; est-ce que les rouquines ont un tempérament de feu ? La réponse est mille fois oui.

Je me souviens les nombreuses fois où je me suis faufilé chez mes parents en cachette pour aller voir si ma petite sœur allait bien. Les souvenirs des coups de mon père imprégnés sur mon corps et l'indifférence de ma mère incrusté dans ma tête. À dix-huit ans, j'ai pris mes clics et mes clacs pour ne plus jamais les revoir de ma vie. Seule, Victoria m'importait. Heureusement, elle n'a jamais été la cible du connard qui nous servait de paternel. La seule fois où j'ai dû revoir mes parents étaient au tribunal lorsque j'ai eu la garde de ma petite sœur.

Les nombreuses visites nocturnes dans sa chambre étaient mes moments de répits. Et l'écouter me parler de sa meilleure amie était apaisant pour elle et pour moi. Victoria a toujours été mesquine, elle adore mettre dans l'embarra les gens qu'elle apprécie et j'ignore combien de fois elle a mis Thalya dans le pétrin mais la résistance de la rouquine m'impressionne.

Je me souviens du premier défi que Vic a demandé de faire à Thalya comme je peux me souvenir de combien font 1 + 1.

Rentrer dans le bureau du directeur en cachette pendant la pause du déjeuner.

Lorsque Vic me l'a raconté j'ai d'abord haussé simplement les épaules en me disant qu'il y avait pire comme défi sauf qu'elle a commencé à rire en disant que sa copine avait vu les fesses de Monsieur Drew et les seins de sa secrétaire Mademoiselle Lung. En comprenant ce qu'elle voulait dire j'ai perdu de mes couleurs avant de demander comment allait sa copine et bien sur Vic s'est bidonnée en disant que Thalya avait dû attendre qu'ils finissent pour pouvoir sortir du bureau.

J'ai été très surpris de voir l'aplomb qu'avait son amie a seulement une dizaine d'année mais je n'ai rien dit pour ne pas donner plus d'inspiration à ma petite sœur. Puis les années ont passée, j'ai eu la chance de voir son amie en personne et c'est là que j'ai su que ça allait être la merde. Il suffisait de voir ses petits morveux qui n'arrivaient pas encore à s'essuyer le nez correctement en train de la reluquer comme un bout de viande. Je l'ai pris sous mon aile à son tour lorsque j'ai compris que ses parents ne s'occupaient pas assez d'elle.

D'après Vic, elle était un accident et ses parents agissaient comme si elle ne représentait qu'un caillou dans leurs chaussures. Ça m'a fait grincer des dents, putain de foutus parents de merdes.

J'ai dû supporter les cachotteries non pas d'une mais deux petites pestes, car même si Thalya n'était pas ma petite sœur, je m'en occupais autant que Vic. Alors lorsqu'il m'arrivait d'apprendre qu'elle était avec un garçon, il s'avère que je fouinais dans mon coin pour être certain qu'il était assez correct pour elle. Bien sûr, aucun n'a été digne d'elle. Comme si elle choisissait toujours le mauvais.

Dear Cupid...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant