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Tic

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Tic. Tac. Tic. Tac.

Le bruit de l'horloge sur un des mur résonne dans ma tête alors que Illan semble figer à mon annonce. Je mords l'intérieur de ma joue en le voyant perdre ses couleurs plus les secondes passent.

— Enceinte, répète Illan en me toisant du regard.

Le gout du fer se propage dans ma bouche quand j'hoche lentement la tête. Et son regard glisse de mes yeux à mon ventre où un renflement encore discret se trouve. Sa bouche s'ouvre en grand et ses yeux suivent le même chemin, alors que ses mains tremblent devant lui.

— Enceinte, murmure-t-il dans sa barbe une deuxième fois.

— Je sais que tu refuses d'avoir des enfants, dis-je en baissant les yeux vers mes mains qui se tortillent ensemble, je ne veux pas te forcer à devoir assumer un bébé que tu n'as jamais voulu... Ce n'était absolument pas prévu, je sais que tu as une peur bleue de devenir un jour comme ton père... Même si je suis certaine que tu es très loin de lui ressembler, marmonné-je.

Il ne répond rien alors je profite pour caresser mon ventre pour me rassurer un peu.

— Je... suis terriblement désolée de créer ton cauchemar...

Tic. Tac. Tic. Tac.

Je serre des poings et ferme les yeux pour ne plus l'affronter du tout. Au bout de quelques minutes, j'éclate en sanglot lorsque ses bras se resserrent autour de moi.

— Tu es enceinte...

— Oui, pleuré-je contre son cou.

Je sens ses larmes glisser à la naissance du mien et il fini par se mettre à genoux plongeant son regard vairons noyé par ses récentes larmes dans mes billes vertes. Ses mains attrapent de chaque côté les bords de ma blouse pour soulever le tissu, laissant mon ventre de grossesse à découvert. Ses yeux glissent jusque là et d'autres larmes s'aventurent sur ses joues quand il dépose ses lèvres sur ma peau.

— C'est papa, marmonne Illan de sa voix la plus douce.

Et mes larmes coulent, coulent, coulent.

— J'ai tellement hâte de te rencontrer...

Et mon cœur bat, bat, bat.

Ses pupilles rencontrent les miennes quand il se redresse, il attrape mon menton entre son pouce et son index plaquant son front contre le mien.

— Je t'aime ma princesse. Plus que hier mais moins que demain...

Un sanglot sort de ma gorge et des larmes dévalent sur mes joues quand ses mains viennent rejoindre mon ventre.

— Je vous aime tellement.

Il lèche les larmes sur mes joues puis m'embrasse comme si sa propre vie en dépendait.

Dear Cupid...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant