« Embrouillé par le désir, brisé par l'amour. »
Création: 17 février 2023.
Publication: 18 février 2023.
Terminée: 04 août 2023.
🎖#3 - mail : 3 mars 2023.
🎖#7 - souhait : 26 avril 2023.
🎖#2 - cupidon : 15 mai 2023.
🎖#2 - book : 16 mai 2023.
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Camélia est en train de me donner des foutues envie de meurtre. Et à un moment ou un autre, je vais finir par exploser de rage.
Cette fille sait comment foutre la merde dans la vie des gens. Camélia n'a peur de rien pour avoir ce qu'elle veut. Et à l'évidence, ce qu'elle veut cette fois c'est mon argent et moi.
J'entre finalement au bout de deux heures à la maison. Le silence ne présage absolument rien de bon, surtout lorsque les deux femmes de ma vie sont ensemble. Je jette un coup d'œil dans la cuisine et grimace en voyant les morceaux de verre rassembler dans un coin.
J'espère que ma rouquine ne s'est pas blessée par ma faute...
En manque d'elle, je décide de monter les escaliers. Je vois la chambre de ma petite sœur entre-ouverte, je passe donc la tête pour la regarder se mettre du vernis sur les orteils.
— Tu changes encore de vernis ?
— Je n'aime plus le mauve, je veux du vert, hausse-t-elle des épaules.
Je souris en secouant la tête lentement, ma petite sœur relève le crâne et me sonde quelques secondes avant de refermer son tube.
— Thal est partie.
Je fronce les sourcils sans comprendre son ton trop sérieux d'un coup, trop habitué par sa bêtise continue.
— Elle avait rendez-vous quelque part ? demandé-je simplement.
Vic soupire en levant les yeux au ciel puis se pince les lèvres en se passant une main sur le visage.
— Non Illan. Thal est partie...
Mon cœur rate plusieurs battements, lorsque l'information remonte jusqu'à mon cerveau. Je sors de sa chambre et fonce directement dans celle de Lya, une boule d'angoisse dans le ventre.
Boum. Baboum. Boum. Boum. Baboum.
Je sonde la pièce, la main sur le cœur. J'ai l'impression de suffoquer en remarquant le coin où se trouvait sa valise, et qu'elle n'y est plus.
Non. Putain. Non.
— Illan...
Je secoue la tête violemment en tapant sur mon cœur.
L'endroit qu'elle vient d'anéantir.
— Où... ?
Je bégaie cette question en fermant les yeux soudainement pour retenir les larmes qui n'attendent qu'une seule chose ; couler.
— Je n'en ai aucune idée, marmonne ma petite sœur.
Pas ça... S'il vous plait...
— Elle... avait promis, murmuré-je, le cœur en miette.
Lya... Tu m'avais promis que tu ne me remplacerais jamais...
Mes genoux claquent sur le sol. Ma petite sœur laisse un cri s'échapper et me rejoint pour m'encercler de ses bras. J'ai l'impression de suffoquer, de perdre l'oxygène qui me maintenait en vie.
