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Je m'étais réveillée avec un mal de crâne indescriptible ce matin, Elio et moi étions sorti la veille, il m'avait présenté sa copine, nous étions allés dans un bar où nous avions discuté mais surtout beaucoup bu. J'avais ri énormément et avais apprécié la jeune femme qui partageait sa vie depuis quelques temps ce qui m'avait rassuré. Nous nous étions plus que bien entendu toutes les deux, ça avait rassuré l'italien autant que moi je l'avais bien vu. Les choses s'étaient apaisées cette semaine avec lui, c'était la concrétisation de ces quelques jours où nous nous étions complètement retrouvé. J'avais enfin réussi à être complètement heureuse de le savoir avec une femme, parce qu'elle était géniale et parce que dans le fond ça ne changerait en rien la nature de notre relation à laquelle je tenais tant. Avachie dans mon canapé, une tasse de café à la main comme à mon habitude j'avais regardé Achraf s'activé à ranger la vaisselle tout fraîchement sorti de la machine comme s'il était chez lui. Nous étions presque entré dans une forme de colocation, il était évidemment retourné chez lui a quelques reprises pour être auprès de ses fils mais chaque soir sans exception nous nous étions retrouvé tous les deux dans mon salon à nous lamenter sur l'amour. Aussi beau que douloureux ce sentiment était au centre de nos discussions de par les événements récents.

-Tu as une mine affreuse Kaya.

-Je te remercie.

Je lui avais montré mon majeur avec le peu de force qu'il me restait dans les bras, il avait pris un air indigné en posant sa main sur son cœur et avait finalement laissé tomber sa comédie pour se concentrer sur sa tâche qui consistait à rendre enfin ma cuisine enfin utilisable. Je n'arrivais pas à déterminer pourquoi est ce qu'il restait chez moi au lieu d'aller chez Kylian, je n'avais pas posé la question en me disant que ça ne me regardait pas ou par peur d'entendre que l'appartement du parisien était déjà occupé par une femme ne lui permettant pas d'y être à son aise. Je m'étais, de toute façon, tellement habitué à sa présence que l'imaginer m'abandonner pour squatter chez quelqu'un d'autre me mettait en rogne.

-Ce samedi s'annonce si long, avais-je soupiré. Et douloureux, ma tête va exploser.

-Parle pour toi, j'ai match ce soir je suis impatient. J'adore les samedis comme ça.

J'avais froncé mes sourcils en buvant une gorgée de mon breuvage brûlant.

-Tu ne devrais pas déjà être parti ? lui avais-je demandé curieusement.

-Le match est au Parc, on ne se retrouve que plus tard. T'as qu'à venir ! Viens avec Elio ! Oh Kaya ça serait super cool. J'ai jamais pensé à te proposer, tu verras c'est génial et tu te rendras compte de ce qu'est notre métier à Kylian et moi.

-Je... je ne sais pas.

J'avais mordu l'intérieur de ma lèvre jusqu'à ce que ça soit douloureux. Achraf avait finalement fermé le dernier placard signant la fin de sa session ménage. Il s'était tourné vers moi en croisant ses bras et en s'adossant sur mon frigo.

-J'aimerais bien que tu viennes.

-Kylian m'avait dit qu'il voulait que je vienne mais il ne m'a jamais donné l'occasion de venir. C'est sûrement pas un endroit dans lequel il veut me voir. Ça lui tient à cœur, j'ai pas le droit de lui gâcher ça.

-Kaya t'es mon amie, je veux que tu sois là. Et ça ferait super plaisir à Elio. Arrête de penser à Kylian, tu m'as dis que c'était fini entre vous non ? Alors arrête de faire des choix en pensant au fait qu'il soit ok ou non avec ces choix. Pense par toi même.

J'avais souris et avais acquiescé. Il s'était approché pour poser sa main sur le haut de mon crâne en le secouant légèrement, relançant ma douleur ce qui m'avait fait grimacé et l'avait fait rire.

KylianOù les histoires vivent. Découvrez maintenant