Cela faisait deux jours que le fameux vernissage s'était déroulé. Le temps froid de l'hiver s'était maintenant installé et un joli petit duvet blanc recouvrait depuis cette nuit les rues gelées de New-York. Clarke se réveilla en douceur au petit matin et remonta sa couverture pour se réchauffer ses épaules découvertes. Le propriétaire de l'immeuble n'avait toujours pas mis en marche le chauffage et la température de l'appartement n'était presque plus vivable mais en tenant compte du peu de charges qui leurs étaient demandées, Clarke et sa colocataire ne pouvaient pas se plaindre.
Il fallut quelques minutes à la jolie blonde pour qu'elle se décide enfin à sortir de son nid douillet. Une nouvelle journée de travail commençait et elle devait rentrer dans cette routine. Le faite d'avoir eu du succès lors de son exposition lui avait légèrement remonté le morale, elle était encore plus motivée à travailler et à s'améliorer. Mais l'ombre de Lexa planait toujours au dessus de tête. Cela s'était encore intensifié lorsqu'elle avait vu partir sa toile fétiche. Il ne lui restait alors qu'un seul souvenir de la brune: une photo sur son téléphone qu'elle regardait plusieurs fois par jours comme si elle était en plein deuil.
C'est encore en pyjama et en se frottant les mains de froid que Clarke pénétra dans le salon. Harper y était déjà mais la colocataire n'avait l'air d'être dans son état habituel. Elle avait gardé ses vêtements de la veille et fixait le sol assise sur le canapé. Elle ne semblait pas avoir fermé l'oeil de la nuit et son expression mimait celle de Clarke lorsqu'elle était rentrée du mariage de Raven.
La peintre hésita quelques secondes. Elle n'était pas en état de consoler sa colocataire, ni de l'aider à résoudre un quelconque problème. Clarke devait d'abord se réparer elle-même avant de le faire avec les autres. Mais son tempérament lui empêchait de faire comme si de rien n'était. Harper semblait aller mal, il était de son devoir en tant qu'amie de lui demander qu'elle était la source de son problème.
Clarke s'accroupi devant Harper pour faire remarquer sa présence. Sa colocataire sursauta quelque peu avant de la regarder tristement.
- Qu'est-ce qui t'arrive? Demanda Clarke. Tu n'as pas dormi?
- Ma soirée avec Monty a été un cauchemar. On s'est disputé et je suis partie en claquant la porte.
Et voilà encore un problème de coeur. On aurait dit qu'une vrai épidémie rongeait la ville depuis quelques semaines.
- C'est qu'une dispute Harper, ça va s'arranger. Je suis sûre qu'il ne va pas tarder à débarquer avec un bouquet fleurs. C'est pas la première fois que ça arrive. Rassura-t-elle en lui caressant le genou amicalement.
Il est vrai que le couple n'en n'était pas à sa première dispute. Leurs discordes étaient connues de tous et souvent Harper avait besoin d'un peu de recule avant de pouvoir retrouver les bras de son petit-ami.
- On s'est séparé Clarke. Avoua la deuxième blonde. C'est pas une pause cette fois. On a décidé de tout arrêter.
L'artiste était sous le choc. Bien sûr ses amis avaient des problèmes mais comme tous les couples ils faisaient tout pour les régler. Harper et Monty avaient une relation saine et prévue pour durer, il n'était pas possible qu'ils arrêtent tout du jour au lendemain.
- Quoi? Mais… vous ne pouvez pas vous séparer! Vous êtes Harper et Monty! Vous devez finir ensemble! C'est comme Octavia et Lincoln! Harper, c'est une mauvaise passe vous allez travailler sur vos différents.
- Non. Pas cette fois. C'est vraiment la fin.
- Mais tout allait très bien pourtant!
- Rien n'allait bien! S'exclama Harper en montant d'un octave. Si tu n'étais pas aussi bornée à ne te préoccuper que de toi tu aurais vu que Monty n'avait plus passé une seule soirée ici depuis le mariage. T'aurais aussi vu qu'on ne sortait pratiquement plus et que je passais mes soirées avec toi ici à regarder les redifs de Grey's Anatomy.
VOUS LISEZ
Apprends-moi
FanfictionClarke Griffin n'aurait jamais imaginé croiser le chemin d'Alexandria Wood, elle n'aurait également pas pensé une seule seconde qu'elle accepterait les termes de ce contrat indécent. Et pourtant, poussée par son désir, elle ne peut qu'acquiescer mêm...