Deux semaines s'étaient écoulées depuis le départ de Lexa. Cette dernière avait eu tant à faire pendant son absence. Entre les meetings, la création d'une nouvelle équipe, les rencontres avec la famille du défunt et la gestion de l'entreprise, ses journées avait été bien remplies. Mais tout le monde le savait, c'est ainsi que tout le talent de cheffe d'entreprise de Lexa se montrait. Elle excellait dans la gestion de crise, tel un carburant dans un moteur, ces situation la faisaient avancer. Elle ne perdait pas le fil des évènements, prenait chaque cas les uns après les autres pour les traiter de façon optimale. Pourtant, cette fois-ci les choses semblaient différentes, Lexa ne devait pas seulement gérer son entreprise, elle devait aussi jongler avec sa vie privée. Trouver chaque jour le temps d'appeler Clarke et Anya, de les rassurer, de prendre de leurs nouvelles et de s'assurer que tout se passait pour le mieux à New York. Pour cela elle avait une alliée, Raven ne lui mentait pas, elle lui écrivait deux-trois fois par semaine un contre rendu détaillé, sans mise en scène comme sa sœur et sa petite amie l'auraient fait. Ainsi elle apprit que Clarke ne dormait presque pas, qu'elle ne sortait plus après le travail, attendant un appel de sa part. Anya quant à elle, appelait sans cesse Nyilah afin de prendre des nouvelle "en douce" de sa petite sœur. Elle voulait s'assurer que rien ne la surmenait et que son corps tenait la distance. Était-ce le cas? Pas vraiment, cette douleur dans sa poitrine, les difficultés à respirer, les vertiges, tout cela ne quittait pas la brune qui s'efforçait de ne rien montrer. Après tout, elle excellait dans la gestion de crise non? Il ne fallait pas brise un mythe.
Clarke entra dans l'aéroport, les portes automatiques la laissèrent pénétrer dans le grand hall. Lexa avait tout organisé. Dylan était venu la chercher devant la galerie en fin d'après-midi afin de la conduire à JFK. Il l'avait déposée juste devant l'entrée et lui avait indiqué l'endroit où il l'attendrait après l'arrivée de Lexa.
La blonde se sentait stressée, elle avait hâte certes de retrouver Lexa, cela ne faisait aucun doute. Mais après la façon dont elle l'avait vu lors de leur rupture, elle avait peur que tout cela fasse trop à gérer pour sa compagne. Elle ne voulait pas revoir ces cernes, ce teint blâme et ce corps si frêle. Depuis deux semaines, Clarke s'imaginait le pire, elle entendait bien la voix fatiguée de la cheffe d'entreprise et cela ne lui indiquait rien de bon.
Après un rapide coup d'oeil sur le tableau d'affichage afin de s'assurer que le vol était bien l'heure, Clarke regarda sa montre. Il lui restait encore un peu de temps à attendre, le trafique n'avait pas été aussi surchargé qu'elle l'avait prédit. La blonde traversa le hall et se rendit dans un café. Elle fit la queue, commanda un cappuccino à l'emporté et prit place sur une petite table à l'extérieur du shop. De là, elle observait le monde autour d'elle. Les familles qui partaient, les gens bien habillés certainement en voyage d'affaire, la baroudeurs en short et gros sac à dos. Tant de profils différents se rencontraient ici.
- Clarke Griffin? C'est bien cela?
La blonde sursauta et sortit de sa rêverie. Elle se tourna et aperçu un jeune homme. Il ne devait pas encore avoir la trentaine, les cheveux noirs, presque rasés et des lunettes rondes sur le nez. Un costar sur le dos, il présentait bien, un profil de gendre idéal aurait même dit la jeune femme en le détaillant. Pourtant elle ne le connaissait pas, son visage ne lui rappelait absolument personne, alors comment connaissait-il son nom?
Remarquant l'état de surprise de Clarke, il continua.
- Andrew Spencer, je travaille pour Polis. J'ai cru vous reconnaitre de loin et je me suis dit qu'on pourrait attendre Mademoiselle Wood ensemble.
Clarke n'en était que plus surprise.
- Je ne savais pas que quelqu'un d'autre serait là pour l'attendre, elle ne m'a rien dit.
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Apprends-moi
FanfictionClarke Griffin n'aurait jamais imaginé croiser le chemin d'Alexandria Wood, elle n'aurait également pas pensé une seule seconde qu'elle accepterait les termes de ce contrat indécent. Et pourtant, poussée par son désir, elle ne peut qu'acquiescer mêm...