Chapitre 9

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Héléna était au bord de la crise de nerf, cela faisait maintenant deux semaines qu'elle travaillait avec Rayan et plus d'une fois elle avait voulu le balancer par dessus le balcon.

Avec lui ses émotions étaient de véritables montagnes russes: la colère, l'agacement, la frustration, l'humiliation, elle les avait tous ressentis. Comment quelqu'un pouvait être aussi dépourvu de sentiments. Elle ne savait pas.

La sonnerie de son téléphone retentit s'était un message de Rayan:

* Besoin d'une bouteille d'eau *

Héléna passa par la cuisine avant de se rendre dans le bureau de Rayan.

- Votre bouteille d'eau monsieur Donovan.

- Je n'en ai plus besoin, vous pouvez la rapporter dans la cuisine.

Helena serra les poings, depuis qu'elle lui avait demandé de reposé son pied, Rayan n'arrêtait pas de l'embêter avec des demandes dont il ne voulait plus une fois la tâche effectuer. Il le faisait exprès pour l'énerver elle en était persuadée mais elle refusait de craquer.

- Très bien monsieur Donovan, répondit Héléna.

Cela faisait des jours que Rayan essayait de la faire craquer mais en vain. Après avoir réalisé que les menaces ne fonctionnait pas, car on ne sait par quelle magie elle avait juré allégeance à Andrew.

Il avait décidé de la faire tourner en bourrique, la poussé dans ses retranchements afin qu'elle craque. Toutefois il devait reconnaître qu'elle était plus coriace qu'il le croyait. Cependant il était bien décidé à ne pas abandonné, il ne l'a voulait pas chez lui. Jamais une femme n'avait réussi à faire plus de 3h dans sa maison mais elle cela faisait déjà plusieurs jours qu'il l'a supportait.

Qu'on ne s'y trompe pas, Rayan était un homme à l'anatomie parfaitement constitué. Et comme plusieurs hommes il avait eu des aventures, jamais du sérieux et il les rencontrait toujours dans des hôtels.

Alors qu'elle s'apprêtait à partir, elle l'entendit lui dire:

- Vous ne me demandez pas si j'ai besoin d'autres choses ?

- Avez vous besoin d'autres choses monsieur Donovan ?

- Non, mais vous devriez mieux faire votre travail ce n'est pas à moi de vous rappeler ses choses. En plus je ne vois pas ce que vous pouvez bien m'apporter de plus, dit il en jettant sur elle un regard dédaigneux.

- Voulez vous que je vous masse la jambe comme votre médecin me l'a montré ? Proposa Héléna.

- Il est hors de question de vous laisser poser vos mains sur moi. Je ne suis pas disposé à vous payer pour de tel service. Répondit Rayan

- Me payer? Reprit Héléna

- Effectivement, reprit Rayan. Vous serez bien capable d'essayer de me séduire avec un massage afin de finir dans mon lit et d'en tirer un bon prix, des filles comme vous j'en ai l'habitude.


- Et je peux savoir comment sont les filles comme moi, dit Héléna d'une voix qu'elle voulu maîtriser

- Vulgaire et légère, répondit Rayan, facilement prête à écarter leurs cuisses à des hommes riches pour de l'argent. Je suis certain que vous ne sortez pas du lot.

S'en fut trop pour Héléna. Rayan ne cherchait même pas à cacher le dégoût qu'il ressentait vis à vis d'elle.

- Pour qui vous prenez vous? Hurla Héléna qui ne pouvait plus maîtriser sa colère

- De quel droit osez vous me parler de la sorte? Gronda Rayan

- J'ose comme vous osez, mais qui pensez vous être ?

- L'homme qui va vous faire regretter votre impertinence si vous continuez sur cette lancée, répondit Rayan d'une voix menaçante

Cela n'avait plus aucune importance pour Héléna qui était rouge de colère.

- Regretter ? Mais je regrette déjà d'avoir accepté ce foutu boulot. Vous n'êtes qu'un rustre, un vrai salaud, une enflure de première. Plus d'une fois j'ai eu envie de partir, mais à cause de la promesse que j'ai faite au docteur Andrew je suis restée.

- Et vous croyez que je vais vous remercier peut être ? Répondit Rayan

- Oh mais vous devrez! quelle femme censée vous aurait supporter pendant autant de jours. Répondit Héléna

Rayan était bouillonnant de colère, jamais personne ne lui avait parlé de la sorte et avec autant d'injures.
Lui, la remercier, cette fille il voulait l'étriper, lui faire regretter son audace.

- Vous allez partir de chez moi immédiatement. Ordonna Rayan

- Je ne comptait pas rester soyez en sûr, mais vous avez raison sur une chose à part votre argent je ne vois aucun autre intérêt qui pourrait pousser une femme à.. comment vous avez dit déjà... oh oui, dit elle en claquant des doigts écarter ses cuisses pour vous.

Sur ce Héléna sortie de son bureau en claquant la porte. Et courut précipitamment vers sa chambre afin de préparer ses bagages. Elle devait partir d'ici sans plus tarder.

Un amour en chocolatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant