Un amour en chocolat

Chapitre 12

Héléna était épuisé, sa journée avait été longue, mais très agréable. Revoir enfin Kate, l'avait énormément réjouit.

Elle avait retrouvé Kate à l'appartement comme convenu. Celle ci lui avait demandé tous les détails sur sa nouvelle vie, elle n'avait rien laissé lui échapper: du décors des lieux où elle résidait dorénavant à son programme journalier, Kate n'avait laissé aucun détail lui échapper. Et quand elle avait décrit le comportement de son patient. Elle lui avait qualifié de tous les noms d'oiseaux que Kate connaissait ainsi que des adjectifs les plus dévalorisant pouvant exister dans le dictionnaire. Ce qui n'avait pas manqué de faire rire Héléna. C'était bien Kate ça.

Après l'avoir maudit aussi fort qu'elle le pouvait, Kate lui avait également parlé des changements qui avait eu lieu sur son lieu de travail et de sa charge de travail qui avait augmenté.

Les deux sœurs avaient ensuite profité de leur retrouvaille pour faire des soins de beauté, cuisiné et regarder des films, avant que Kate ne décide qu'il était temps de sortir.

Elles étaient alors aller se promener dans un parc proche de chez elle avant de s'asseoir sur un banc public pour profiter de leur hot-dog en inventant des histoires sur les passants pour essayer de s'imaginer leurs histoires, ces filles avaient une imagination débordante.

Et c'est ainsi qu'elles avaient terminée leur journée dans la joie et la bonne humeur. Elles s'étaient dit au-revoir à l'entrée du parc avant de chacune prendre une direction différente, ce qui n'avait pas été sans versé quelques larmes.

A son arrivée à l'appartement, Héléna fut aussitôt attiré par la boîte de chocolat posée sur la table. Elle voulut passer mais l'attrapa au passage avant de filer dans sa chambre. Qu'importe à quel point Rayan avait été odieu avec elle, les chocolats n'y était pour rien.

Elle s'enferma dans sa chambre pour prendre une bonne douche et se mettre au lit, bien décidé à terminer cette journée en toute tranquillité.

Le lendemain, Héléna se réveilla revigoré la journée d'hier lui avait fait beaucoup de bien. Elle avait fait le plein d'énergie positive pour pouvoir affronter son patient.

Après avoir fait sa toilette et pris son déjeuner. Il était temps de lui apporter ses médicaments. C'est avec beaucoup d'appréhension qu'elle toqua à la porte de son bureau où elle fut invité à entrer.

Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il lui jetta un regard avant de lui tendre les mains.

- Donner donc mademoiselle Parker. Lui a t il dit

Héléna lui tendit ses médicaments qu'il but de suite avant de la remercier. Une fois hors de son bureau Héléna avait du mal à croire à son comportement, il ne l'avait adressé aucun mot dénigrant et l'avait même remercié.

Rayan n'avait pas râté la mine déconfite qu'avait eu son infirmière. Et aussi étrange que cela paraisse, c'était le comportement qu'il avait décidé d'adopter vis à vis d'elle. Après sa petite discussion avec Andrew il avait demandé à avoir des informations sur elle. Et ce qu'il avait lu l'avait poussé à revoir son comportement.

Cette fille n'était définitivement pas sa mère. On pouvait rayé l'argent sur sa liste de motivation.  En effet, son informateurs lui avait fait état de sa situation financière mais également du nombre de demandes en mariage qu'elle avait à son actif, et malgré toute les démarches qu'avait entrepris ces hommes pour l'avoir elle n'avait jamais cédé. Ce détail ne l'avait pas étonné, il ne servait à rien de nier que Héléna Parker était une jeune femme qui possédait d'innombrables atouts capables de rendre fou n'importe qu'elle homme. Et savoir qu'elle est préféré rester digne que de devenir la maîtresse d'un homme riche pour être entretenu avait définitivement brisé l'image qu'il se faisait d'elle.

Il avait donc décidé de la laisser faire son travail. Cependant il ne comptait pas non plus faire ami ami avec elle. Il ne s'occuperait simplement pas de sa présence. Il avait des choses bien plus préoccupante à régler.

Héléna avait du mal à comprendre la réaction de son patient. Cependant ce n'est pas elle qui allait s'en plaindre tant qu'il restait courtois cela suffisait. Et c'est ce à quoi elle eu droit les semaines suivantes. Rayan ne l'avait contrarié à aucun moment, il avait pris son traitement et avait suivis ses orientations sans broncher. Et hormis pour le bien de sa jambe il ne l'avait pas du tout adressé la parole. Il l'avait tout bonnement ignoré.

Elle n'en étais pas mécontente, mais elle ne niait pas le fait que cela l'avait tout de même blessé même si elle ne s'expliquait pas pourquoi.