Los Gloriosos T1

17-La Relève

- Le blanc.

- Mais depuis quand je t'ai demandé ton avis toi ?

- Je dis juste que le blanc te met plus en valeur. C'est toi qui choisis. Finit Marcus en repartant vers sa chambre.

Choisir ses vêtements est vraiment trop compliqué. Le blanc me met plus en valeur, mais le noir fait plus professionnel. Aujourd'hui, j'ai décidé de porter un ensemble blaser, car je dois accompagner Marcus pendant sa journée de travail au siège. Hors de question de rester en pyjama comme presque tous les jours où je glande à la maison.

Ce qui m'arrive peu en ce moment.

Va pour le blanc.

***

- Mia t'attend dans son bureau, tu vas pouvoir passer la matinée avec elle et ton frère est en bas en rééducation, tu peux aller le voir quand tu veux. Intervient Marcus en ouvrant le grand portail.

- Parfait, ce midi, je vais au resto manger avec Alix.

- Dis le si tu en as marre des pâtes... ajoute-t-il d'un air faussement triste en laissant ses lunettes de soleil glisser sur son nez.

- J'adore tes pâtes, ne te méprends pas ! Je sors plus pour Alix que pour la bouffe. Mais j'avoue que si tu pouvais faire des pâtes au pesto, pour changer, ce serait pas mal.

- Tu sais ce qu'on mange ce soir.

- Oui chef.

Je descends et claque la porte derrière moi, il fait de même et je remarque que son costard est celui que nous avons acheté ensemble.

Nous rentrons dans l'ascenseur principal, celui qui peut nous emmener jusqu'au dernier étage. Il me regarde dans les yeux quand je lui parle et essaie d'avoir un contact physique quand il parle. J'essaye de toutes mes forces d'être de marbre même si son toucher est électrique.

Les 20 premiers étages défilent quand je sens une secousse.

Quelqu'un veut entrer.

J'ai horreur des ascenseurs bondés et des personnes qui veulent te parler alors qu'il n'est que 7 heures du matin. Par chance, j'ai pris mon café ce matin.

Une femme se présente devant nous, une grande, brune, aux yeux verts. Magnifique.

J'en connais un qui apprécie aussi la vue, il a l'air plutôt enjoué par la situation alors qu'il me lance un regard amusé. Je ne vois pas en quoi c'est drôle.

En reconnaissant Marcus, la femme se retourne égailler.

- Marcus ! Quelle coïncidence qu'on se croise. Je ne t'avais pas vue depuis un moment.

Quelle faux cul. Elle parle en enroulant son doigt autour de sa mèche, tellement ouvertement qu'on pourrait croire que c'est mis en scène.

- Depuis que je t'ai quittée.

C'est donc son ex... Je ne vois pas en quoi c'est drôle.

- Ohh, on s'est quitté en bon terme, haha ! Rie-t-elle en posant une main sur son torse.

Je sens mon corps s'enflammer, elle commence à me taper sur le système.

- Mais dis-moi, c'est qui celle-la ? Ajoute-t-elle en me lançant un regard jugeant.

- Une amie.

40 étages

Oui, une amie.

- La sœur du patron. Lançais-je en lui tendant la main.