27- Saint-Valentin

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J'ai oublié de fermer mes rideaux hier soir, c'est sûrement pour ça que je suis réveillé si tôt. Mon téléphone affiche 9 heures. J'ai tellement plus de facilité a me reveiller depuis l'anniversaire d'Antonio, ça fait déjà quatres jours. Et j'ai l'impression que tout va de mieu en mieu.

Depuis ce jour, Antonio n'a pas arrêté de venir nous voir avec son bolide. Il m'as fait faire un tour et c'est impressionnant, les sensations que me donne la vitesse sont aussi présentes en voiture, mais je reste du coté moto. Durant ces quelques jours j'ai aussi passé du temps avec Marcus, on est allé à la salle ensemble pour s'entraîner. Il m'a bien aidé et franchement c'était sympa... Il rame, c'est tout ce que je voulais. Je me demande encore quand je vais le pardonner, sachant qu'il a tout fait pour et qu'il ne s'arrête plus de me prouver qu'il me veut. Je pense pouvoir lui parler.

Je le lève et m'étire, puis me mets en pyjama. J'ai mis du temps à m'habituer à cette chambre, car vu ce qui c'est passé ici avant j'étais suspicieuse mais finalement je m'y suis habitué. Cette chambre se transforme à mon image chaque nuit que je passe dedans.

J'enfile mes chaussons et avance, mais je me retourne. Je n'ai pas rêvé, il y a quelque chose de posé sur mon bureau.

En regardant de plus près, le rouge me monte aux lèvres. Une rose. Une lettre.

Je saisis la lettre et la retourne, mon nom est inscrit à la main au dos. Je déplie le papier et commence à le lire à voix basse.

Angela,

Je t'aime, je ne sais pas si tu l'avais compris mais c'est le cas. Et j'ai merdé (comme un con). Mais de jour en jour je te vois te rapprocher de moi et je sais que tu fais tout pour que je galère. Et je le mérite. Mais cette lettre t'est destinée car je voulais te dire pourquoi je t'aime et les moments précieux que j'ai avec toi. Car je veux que tu comprennes que je suis sincère depuis le début. Alors voilà... j'aime ta force, j'aime ton caractère enflammé, j'aime tes cheveux qui sentent le soin, j'aime ton tatouage, j'aime ta timidité, j'aime quand tu me parles, j'aime que tu saches pardonner, j'aime quand tu utilises ma brosse a dents car tu a perdu la tienne, j'aime quand tu peins, j'aime quand tu te bat, j'aime t'aider, j'aime. Et je n'ai jamais autant aimé. Je pourrais continuer encore longtemps mais tu pourrais croire que je suis un forceur.  Sur de bonnes bases je veux qu'on recommence . Je veux bien faire les choses bien.

Acceptes-tu de me laisser ma chance ?

Bonne St-Valentin.

J'ai un mélange de sentiment qui me tord le ventre. Sa lettre est tellement pleine d'espoir et d'amour. J'ai aussi ri quand il a parlé des brosses à dents. Ça me touche qu'il ai écrit une lettre, à la main en plus. Ça me surprend autant que ça me comble. Mais j'avais totalement oublié la st-valentin, ce qui est logique vu que je n'ai pas de valentin. C'est une invitation à la passer ensemble ?

Je mets la fleur dans un vase et descend dans le salon, en m'assurant de ne pas perdre la lettre. Je prépare le petit déjeuner quand je vois Marcus arriver d'un footing. Il ouvre la porte et je me reconcentre sur mes œufs, pour éviter d'avoir à croiser son regard, qui me ferait rougir assurément vu la surprise de ce matin.   

- Je suis rentrée, je vais prendre une douche, je te dirai bonjour après. La je sue.     

- Oui j'avais remarqué. Dis-je toujours sans le regarder.

- Ah bon, alors pourquoi tu fais comme si tu ne m'avais pas vu depuis que je suis arrivé. Ajoute-t-il d'un air satisfait.

Pour le contrarier je tourne ma tête vers lui, chose que je n'aurais pas dû faire car il est bien trop beau quand il fait du sport. Mais j'évite de me faire griller la mater alors je le regarde dans les yeux et il me sourit, comme d'habitude.

Los Gloriosos  T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant