𝐈𝐦𝐫𝐚̂𝐧 « 𝐣𝐞 𝐭'𝐚𝐢𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐞 »

23

-IMRAN-

~chapitre 23~

📍Nice , centre commercial

Nous partons manger, passons commande, et je remarque que Zahïra cherche quelque chose dans son sac.

Elle sort un billet de 20 de son sac, mais elle a trop cru que j'étais un zemel.

Moi: Qu'est-ce que tu fais là?

Zahira: Bah, je paie.

Moi: Je suis un zemel pour que tu paies?

Zahïra: Le rapport?

Moi: Je ne suis pas un zemel pour qu'une gadji paie, tu es une folle.

Zahïra: Mais moi, je veux payer mon menu.

Moi: Allez, tais-toi, nashave, tu es une ouf, je vais payer.

Elle soupire.

Nous passons nos commandes et nous allons nous asseoir, mais elle faisait la gueule.

Moi: Tu es sérieuse, tu fais la gueule pour ça.

Zahïra: ...

Moi: Salle gamine va.

Zahïra: ...

Moi: Hbiba?

Elle sourit largement.

Moi: Range tes chicots.

Zahïra: Laisse-moi tranquille.

Je rigole, puis on commence à parler de tout et de rien. En la fixant.

Zahïra: Arrête de me fixer, tu vas me porter l'œil.

Moi: Ptdrrr, te porter l'œil de quoi, t'as vu ta tête.

Zahïra: Oui, الله y barak, je suis trop belle.

Moi: Ne prends pas la confiance aussi.

Zahïra: Bah si, y a de quoi prendre la confiance.

Moi: BREF, tu as fini de manger.

Zahïra: Ouais.

Moi: Vas-y, on y va.

Zahïra: Ok.

On se dirige vers la sortie.

Arrivés au magasin, ils nous remettent les bijoux.

Moi: Regarde, y'a Mbappé. (Elle kiffe Mbappé.)

Cette hmara, elle tourne directement sa tête.

Je règle rapidement avec ma carte en sans contact.

Elle se retourne.

Zahïra: Pfff, pourquoi tu mens, je ne l'ai pas vu.

Moi: Ah beh, quel dommage, tu l'as raté.

Elle examine le ticket de caisse.

Zahïra: Ne me dis pas que tu as payé.

Moi: Si.

Zahïra: Putain, tu fous le seum, c'était à moi de payer, c'était mon cadeau pour Aïda.

Moi: Ça change quoi? Je t'ai juste payé, ce sera quand même de ta part.

Zahïra: Pffff.

La caissière: Vous formez un très beau couple.

Zahïra: On n'est p-

Moi:grand sourire, merci .

Zahïra me regarde choquée, ptdr.

La caissière: Au revoir, bonne journée.

Nous: Merci à vous aussi.

Puis, on part.

Zahïra: Tu sais, tu es vraiment chiant.

Moi: Sourire, je sais.

Zahïra: Range tes dents.

Je rigole, et on démarre.

Pour l'anniversaire d'Aïda, on a réservé une salle pour une petite fête.

Nous nous rendons directement là-bas pour faire les décorations.

Zakaria, Farès, Zuhair, Nasser, Zahïra, Sarah, Alya, Yasmine, Assia, Rawiya (pote d'Aïda et Zahïra) étaient présents.

(On ne parle pas beaucoup d'eux car ce sont des amis de fac, mais plus tard dans la chronique, certains seront souvent présents.)

Nous étions tous en train de préparer la salle, les filles décoraient, et nous, les gars, nous occupions des meubles à monter et à placer.

En résumé, cela nous a pris toute l'après-midi. Vers 20h, nous avions terminé, donc chacun rentre chez soi. Passons trois jours.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Aïda, elle fête ses 21 ans, le temps passe trop vite. À 11h, je me réveille, me douche, m'habille, puis déjeune devant la télé. Environ 20 minutes plus tard, la sonnette retentit.

Je vais ouvrir et vois Zahïra. Elle était magnifique , avec les cheveux lissés, un maquillage léger, et une robe noire qui lui arrivait en bas des genoux, ni trop moulante ni trop évasée. Elle portait des Dunk Low noires et blanches comme chaussures.

Je suis resté devant elle sans bouger.

Zahïra: Je peux rentrer ou tu vas rester comme ça longtemps à me fixer?

J'ai vite repris mes esprits.

Moi: Euh, ouais, vas-y, rentre.

Zahïra: Sourire, merci.

Moi: De rien.

Elle entre.

Mama: C'est qui? En venant du salon.

Elle arrive et voit Zahïra.

Mama: Salem aleykoum, benthi.

Zahïra: Aleykoum Salem, khalti.

Mama: Ça va?

Zahïra: Hamdoulilah, et toi?

Mama: Hamdoulilah. Tu fais quoi ici si tôt?

Zahïra: Comme c'est l'anniversaire d'Aïda, je me suis dit que je vais passer toute ma journée avec elle si ça ne vous dérange pas.

Mama: Non, non, ça ne me dérange pas, t'inquiète pas, ça me fait plaisir. Si tu veux, elle est dans sa chambre, elle dort encore.

Zahïra: Merci.

Puis, elle s'en va dans la chambre.

Mama: C'est une femme comme elle qu'il te faut.

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